Vous vous souvenez de La Fièvre du samedi soir ? Rappelez-vous, c’était il y a 40 ans ! Un jeune brun gominé aux boots pointures et au costume blanc trois pièces dansait lascivement sur une chanson des Bee Gees. Peu de gens se doutaient alors que le film allait faire un tabac au box-office et faire de Travolta une star de dimension internationale. Même si de l’eau a coulé sous les bottines de M. Travolta, cela ne l’empêche pas, malgré le poids des ans (et sur la balance), de continuer à avoir la fièvre. Une fièvre incurable !
Parlez-nous de l’impact de ce film et des effets collatéraux pour vous ?
"Il faut tout de même rappeler que la BO de La Fièvre du samedi soir contenait sept des grands succès des Bee Gees. Ce disque restera six mois en tête du Billboard. On vendra presque quarante millions d’exemplaires. C’était de la folie ! Mais ce n’est pas tout. Du jour au lendemain, je me suis retrouvé en couverture de tous les magazines. Même ceux que l’on attendait le moins… comme des revues pour sociologues. Si je me souviens bien, 27 millions de posters avec ma tête dessus se vendront en un mois ! J’étais devenu une telle icône que je ne pouvais même plus descendre dans la rue ou me rendre dans un supermarché. Tous les mecs voulaient s’habiller comme Tony !"
Et aujourd’hui, si on vous demandait de faire le Tony sur une piste, vous vous en sentiriez capable ?
"Aujourd’hui, je suis encore capable d’effectuer les mêmes génuflexions que dans La Fièvre du samedi soir ! Je ne sais pas encore combien d’années je serai en mesure de le faire mais pour l’heure, pas de problème. Vous savez, les mouvements de danse, c’est comme le vélo, ça ne se perd pas ! Dès que j’entends le tempo des Bee Gees, j’ai toutes les cellules de mon corps qui se mettent en action. Ce groupe de légende a marqué notre époque, notre culture, notre quotidien. Lorsque nous entendons leurs chansons à la radio, en quelques secondes, c’est toute notre jeunesse qui nous revient à l’esprit ! Pour m’entretenir, je joue au tennis cinq jours par semaine. Je soulève ensuite des poids et haltères. Je surveille ce que j’absorbe et je m’oblige à manger un yogourt à chaque repas. Un yogourt grec bien sûr car ce sont les plus onctueux !"
Êtes-vous nostalgique de cette époque ?
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