Le pole dance est généralement associé aux femmes. Beaucoup imaginent des chorégraphies lascives autour d’une barre. Or, il s’agit d’un sport à part entière qui sollicite de nombreux muscles.
De plus en plus d’hommes s’y intéressent. Diana Crista, qui a ouvert une école de pole à Louvain, DC Pole, constate un intérêt masculin pour la pratique sportive.
Son stage Pole for Men, le 26 mars, compte déjà 10 inscrits. "Il y a pas mal de demandes d’hommes",
De plus, l’entraînement est différent: "Les hommes ont plus de force et ne sont pas spécialement plus souples que les femmes." Ils voient généralement ça comme "un sport hyper complet".
Alain Denis, 45 ans, soudeur, originaire de Liège, fait du pole dance à haut niveau. Il est même devenu vice-champion de Belgique l’an dernier.
Il le dit lui-même: "Je suis un
Le Liégeois va plus loin: "Cette discipline a complètement changé ma vie, tant au niveau de l’alimentation, que de l’hygiène... J’ai découvert des muscles que je ne connaissais pas. Je me suis affiné, j’ai gagné en souplesse. Je suis sec comme un morceau de bois
Le pole dance , il l’a découvert "par hasard", en s’amusant "sur une barre dans un club", une nuit. Il a tout de suite senti que ça lui plaisait, il s’est rendu à un cours de pole dance dans sa région et n’a plus arrêté depuis.
Son entourage a été surpris par sa nouvelle passion, mais l’a progressivement vu comme un engagement sérieux. "Ils ont été un peu étonnés quand je leur ai dit que j’aimais ça. Du côté de mes collègues, ça a beaucoup rigolé. Il y a eu des moqueries. Mais les mentalités changent. Les Ateliers Joiret, mes patrons, me sponsorisent pour le championnat de Belgique cette année!"