Des exercices pour faire grandir son pénis existent-ils ?
Des hommes qui ont un micropénis à ceux qui en ont un hors norme, beaucoup se sont déjà demandés s’il était possible d’avoir un pénis plus gros, ou même plus grand. La chronique de la sexologue Stéphanie Hannier.
Publié le 12-04-2016 à 18h33 - Mis à jour le 13-04-2016 à 09h23
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Des hommes qui ont un micropénis à ceux qui en ont un hors norme, beaucoup se sont déjà demandés s’il était possible d’avoir un pénis plus gros, ou même plus grand. Une chronique qui dédramatise de Stéphanie Hannier*, sexologue clinicienne.
Si la chirurgie permet aujourd’hui de satisfaire certaines demandes, il existe quelques astuces plus naturelles et faciles d’accès. Alors, que ce soit pour combler une envie personnelle ou pour être l’étalon de ces dames, voyons qui de l’homme ou la femme le veut vraiment…Et ce qui peut être fait.
Si l’on met de côté les éternelles insatisfaites, les manipulatrices et les castratrices, la majorité des femmes ne regardent pas la taille du pénis. Ce n’est pas qu’elles ne regardent pas le pénis et ne l’envisagent pas avec envie, c’est juste que la plupart se satisfont de la taille et de l’envergure proposées. C’est un « package » en somme.
Différentes patientes témoignent du fait qu’elles ont parfois été surprises d’une taille « à la baisse » ou « à la hausse » par rapport à leur ex-compagnons, mais à part une ou deux blagues entre nanas, cela ne va en général pas plus loin. Certaines en font parfois une affaire d’Etat, certainement parce qu'il leur « faut » une très grosse taille pour être visuellement satisfaite, ou pour avoir de grosses sensations, mais la responsabilité (voire le problème) est certainement à chercher du côté de ces femmes, et non du côté de ces messieurs.
La largeur compte aussi !
Du côté des hommes, beaucoup se sont déjà demandés ce qu’ils pouvaient essayer, soit par curiosité, soit par « nécessité » (ceux qui ont réellement une petite taille). Alors tout d’abord, et surtout si l’on tient compte du fonctionnement du corps féminin, c’est en général la largeur du pénis qui est plus importante que sa longueur. Pourquoi ? Parce que le vagin réagit aux points d’impact plus qu’aux frottements, et que comme tout muscle il réagit davantage s’il est plus sollicité (donc si les parois du vagin sont plutôt « écartées » par le pénis que sollicitées sur la longueur).
Mais faut-il pour autant avoir un pénis d’une bonne envergure pour solliciter le vagin comme il le faut ? Eh bien non, car l’homme peut « faire comme si ». De quelle manière ?
Puisque l’appui du pénis sur les parois vaginales compte plus que le frottement de celui-ci, l’homme peut se présenter en biais face à la femme, et ainsi solliciter davantage les parois vaginales au lieu d’aller au fond directement. Un patient disait un jour : « Première porte à gauche, ou première porte à droite, mais il n’est pas nécessaire d’aller au fond du couloir ». A bon entendeur…
Et l’érection dans tout ça ?
Si l’impact du pénis a son importance, sa dureté également. Sans érection minimale ou si celle-ci est assez molle, les sensations chez les deux partenaires peuvent évidemment être diminuées.
Pour avoir une bonne érection, on peut compter sur le hasard (ce qui fonctionne la plupart du temps), mais également garder en tête quelques conseils importants. Bien que cela paraisse logique, une bonne hygiène de vie est nécessaire : bien dormir, bien manger et ne pas trop faire la fête. Tout cela dans le but de garder une circulation sanguine optimale qui est nécessaire pour que le sexe durcisse correctement.
Faire du sport est également un conseil non négligeable car l’on sait que celui-ci augmente le taux de testostérone dans le corps (et donc la libido également), stimule la circulation sanguine et améliore le bien-être de manière générale.
Enfin, un exercice concret, connu depuis la nuit des temps, amène une circulation sanguine conséquente au niveau du pénis : le massage pénien. Il s’agit d’un massage effectué à la base du pénis, par l’homme et/ou par la femme, qui permet de faire affluer le sang jusqu’à la base du pénis de manière conséquente, pour ensuite le faire gagner le reste du pénis. Cela permet d’avoir une bonne quantité de sang et donc une bonne érection.
* Stéphanie Hannier est sexologue clinicienne et hypnothérapeute, elle travaille au centre paramédical Médéo de Huy et collabore au site masantesexuelle.com