Peur d’être un mauvais coup, de ne pas plaire ou de ne pas satisfaire son partenaire: voici les pires craintes liées au sexe
Pas attirant.e, pas performant.e : les angoisses qui nous empêchent de nous laisser aller dans le sexe sont nombreuses.
- Publié le 04-11-2021 à 10h11
- Mis à jour le 04-11-2021 à 12h51
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Quelles sont les plus grandes peurs en matière de sexe ? Que l’on soit partenaires de long terme ou célibataires à la recherche d’une relation (sexuelle ou amoureuse), les craintes ne manquent pas malheureusement, elles jalonnent même nos parcours.
Mais qu'est-ce qui nous fait angoisser comme ça, presque irrationnellement ? Une étude menée par le site OnlineDoctor a dressé la liste des peurs liées au sexe et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'elles sont, chez les femmes comme chez les hommes, souvent liées à l'image du corps, à la pression sociale autour de la sexualité, et affectent l'estime de soi… Ainsi, tout en haut du classement, on trouve "La peur que notre partenaire ne nous trouve pas attirant·e". C'est la peur qui envahit le plus les personnes en couple et les personnes mariées. Contre cela, explique la thérapeute de couple Caroline Kruse, on peut avoir recours au renforcement positif : "Des petits mots, des petits gestes, montrer qu'on est bien, savoir dire merci, ce sont des caresses" qui vont rebooster peu à peu la confiance.
En top 2 vient la peur de ne pas satisfaire son/sa partenaire et qu’il/elle n’ait pas d’orgasme, ce qui rejoint "l’angoisse d’être un mauvais coup", citée en 4e position par le panel, derrière la peur que le partenaire soit porteur d’une IST, cette dernière étant davantage citée par les célibataires. La peur d’une grossesse non désirée termine le top 5, placée en 3e position chez les hommes mais loin derrière chez les femmes.
Ensuite viennent dans l’ordre la peur d’éjaculer trop vite ; la peur de vivre un moment embarrassant ; la crainte que notre partenaire ait le Covid-19 ; l’angoisse de ne pas savoir s’y prendre. Les poils trouvent malheureusement une place de choix dans le classement des femmes qui ont une peur panique que leur pilosité soit un tue-l’amour. Chez elles d’ailleurs, les canons de beauté parfaits véhiculés par la société, la réduction de la femme à un corps-objet imberbe portée par l’univers porno mènent à des angoisses concernant essentiellement le physique.
Enfin, la peur de ne pas savoir s'y prendre clôt le top 10. Qui montre bien à quel point les injonctions à la performance (impossible) et aux corps parfaits (irréalistes) viennent encore perturber la sexualité des couples, des célibataires, des hétéros, des homos et même des personnes non binaires, représentées dans l'étude ! Dénudé, on se sent vite vulnérable et à la merci du regard de l'autre. "On oublie trop souvent que ce regard peut être global, non jugeant, qu'il ne s'attardera de toute façon pas sur la partie du corps qui nous complexe, nous. Il peut être bienveillant ou même absent ! Quand on est en train de faire l'amour, c'est déjà qu'il y a eu attraction. Mais l'attraction, c'est un tout", analyse la thérapeute.
Un top 10 qui montre encore et toujours que la communication est la clé d’une relation harmonieuse, qu’elle débute ou qu’elle soit inscrite dans le temps ! Là, ce sont les hommes qui se freinent davantage : 49,7 % d’entre eux disent ne pas communiquer sur le sujet de leur peur, contre 40,6 % des femmes.