Lucien est un octogénaire au caractère bien trempé. À la mort de sa femme, il refuse d’habiter chez sa fille Gerda et de s’inscrire dans un home.
Il retourne donc chez lui, avec l’aide de la plantureuse Mathilde, sa maîtresse de longue date et épouse de son meilleur ami Félix. Mais Lucien n’a pas la capacité de vivre seul, du moins jusqu’au jour où il se lie d’amitié avec Sylvia, sa nouvelle voisine de 46 ans. Celle-ci lui apprend les rudiments du ménage, au grand dam de Gerda et Mathilde… Vidange perdue n’a rien d’un film typiquement flamand comme d’autres et dispense un message universel d’une façon cocasse, voire un peu polissonne, à la base de moments d’humour très réussis. Autre fait remarquable : aucun(e) des comédien(ne)s ne verse dans la surcharge ou la caricature.
Enfin, le film retombe parfaitement sur ses pattes, avec une séquence finale d’une grande beauté. Bref, cet ouvrage qui rappelle les paroles de certaines chansons de Jacques Brel constitue réellement ce qu’il est convenu d’appeler une bonne surprise.