Il se passe toujours quelque chose avec Benoît Poelvoorde. Même lorsqu’il carbure à l’eau claire. Sans filtre ni langue de bois, c’est à travers des formulations très personnelles qu’il fait passer ses messages. Aussi bien à sa partenaire de Venise n’est pas en Italie, Valérie Bonneton ("S’il y a une actrice qui pourrait bien être belge, c’est elle") qu’au cinéma français en général. "Je ne comprends pas pourquoi on ne met pas plus d’argent sur les scénaristes. Dans les comédies, ce sont toujours les femmes les plus mal loties. On a l’impression qu’il n’y a rien à jouer. Ici, je savais que la folie de Valérie se verrait à l’image. Elle pourrait lire le bottin que ce serait mystérieux. Pas seulement drôle."
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