Avec Raya et le dernier dragon, les cinéastes Carlos López Estrada et Don Hall abordent des sujets très contemporains, comme la peur des autres basée sur des a priori, la difficulté d’accorder sa confiance à des inconnus, la solitude ou l’obligation de faire preuve de débrouillardise quand on est orphelin. Le tout en mettant à l’honneur les femmes, qui occupent les rôles principaux.
"Je me souviens de la réaction d’Awkwafina lors de la scène où le dragon, Namaari et Raya se rencontrent, explique Carlos López Estrada. Elle a dit : ‘Wow, c’est incroyable d’avoir ces trois personnages féminins vraiment forts en interaction, et toute la scène n’est rien que pour elles.’ Awkwafina est incroyable. Nous connaissions évidemment son côté comique : elle est hilarante et a une capacité d’improvisation inouïe. Mais dans ce film, on voit également son côté dramatique. Sisu le dragon donne vraiment à Awkwafina une opportunité d’explorer les aspects les plus farfelus, sérieux et honnêtes de son jeu, qui nous a tous fait pleurer."