Bouli Lanners au sommet de son art avec Les premiers, les derniers.
Avec Les premiers, les derniers, Bouli Lanners tourne son film le plus achevé, le plus subtil et le plus touchant. Sans pour autant sacrifier l’humour ou l’esthétique. "Il y avait la volonté de faire un film plus obscur au niveau de l’image et de l’atmosphère, du moins au départ, pour aller ensuite vers plus de positif, explique-t-il. Cela fait aussi référence à ma peinture. Je faisais des toiles très sombres, avec une ligne d’horizon très basse et un ciel très présent, chargé, avec du bleu outre-mer. Pour le moment, je n’ai plus le temps de peindre, mais j’ai repris la même gamme de couleur pour le film, en enlevant tout ce qui était vert, parce que cette couleur était très présente dans Les Géants et Eldorado."
Comment s’est déroulé le tournage ?
"J’ai flashé sur ce monorail abandonné. Pour échapper à quelqu’un, là-dessus, personne ne te retrouve. La Beauce Pouilleuse, c’est la région de France où il y a le moins d’hôtels ! Personne ne va là-bas, surtout en hiver. C’est vraiment le Far-West. Il faisait froid et c’était dur physiquement, même si ce fut une belle aventure humaine et artistique."
Les références à Mon nom est personne pullulent…
"C’est amusant car c’est le tout premier western que j’ai vu au cinéma, à Bastogne. Cela m’a scotché (il siffle la musique) . Le monorail, me faisait penser à la scène de train finale…"
Esther et Willy, c’est évidemment un hommage à Esther Williams !
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