Costume bien taillé, sourire ironique, élocution lente et mots bien choisis : pas difficile de comprendre pourquoi Sam Mendes a jeté son dévolu sur Christoph Waltz pour incarner le cynique Oberhauser, l’ennemi intelligent et implacable de James Bond dans Spectre. L’Autrichien de 60 ans (eh oui, depuis le 4 octobre) possède naturellement la classe et le détachement du tueur de masse.
Pour le rendre plus loquace, il ne serait sans doute pas inutile de recourir à ses propres techniques d’aveu susceptibles de faire frémir le plus endurci des dentistes. Mais comme c’est tout à fait contraire au code de déontologie journalistique et assez peu conseillé si l’on garde l’espoir d’encore interviewer une star de cinéma à l’avenir, il faut bien se contenter d’une interview classique. Tout en ayant relu préalablement les œuvres de Kant et de Platon, car l’homme passe plus de temps à philosopher sur les questions qu’à y répondre.
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