En exclusivité dans les coulisses de Tueurs, la stratégie de la tension. Un thriller et des braqueurs qui vont secouer le cinéma belge.

Ce film, cela fait des mois que François Troukens nous en parle. Pas à pas, on a vu le projet se monter, jusqu’à son financement et le choix final du casting… 5 étoiles (Olivier Gourmet, Natacha Régnier…). Le film est certes belge (francophone mais avec quelques acteurs néerlandophones comme l’excellent Kevin Janssens) mais a tout d’un blockbuster américain. C’est dire le choc, quand on assiste un jour d’août à Couillet (dans la région de Charleroi), à d’impressionnantes cascadeshollywoodiennes dirait-on, dont une dans laquelle la porte d’un fourgon blindé est foudroyée par un camion.

Ce Tueurs, c’est donc bien l’histoire de braqueurs de banque. Mais ce n’est que la face visible de l’iceberg, précise François Troukens qui, en prison déjà, élaborait le scénario de ce futur premier long-métrage. "C’est une petite histoire de braqueurs - mais ce n’est pas que ça ! - qui se retrouve dans la grande histoire, dans une grande affaire politique. Mais ce n’est pas un film manichéen, il n’y a pas les bons d’un côté et les gentils de l’autre." En toile de fond, les tueries du Brabant. Malgré la scène musclée à laquelle on assiste - un fourgon tombé du pont qui se fait braquer - "ce n’est pas un film d’action". Des étoiles plein les yeux, le réalisateur Troukens explique : "C’est un polar, avec de la psychologie, même s’il y a de vraies cascades, avec les meilleurs cascadeurs !" Et puis, le nouveau venu dans l’univers du 7e Art, après un court très remarqué, Caïds, n’est pas seul aux commandes. À ses côtés à la réalisation, Jean-François Hensgens, qui a déjà opéré sur des films à très gros budgets (avec Halle Berry, Gérard Depardieu,…). "On a besoin d’une équipe solide !", nous dit Troukens.

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