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Wonder Woman Wonder Woman : emballante dans un premier temps, elle finit hélas par se glisser dans le moule classique des superhéros

Les maris trompés sont toujours les derniers à en être informés. Mais ils ne sont pas les seuls à tout ignorer de leur état. L’adage qui vaut aussi, d’évidence, pour les déesses. Sur l’île des Amazones, Themiscyra, la jeune princesse Diana rêve d’apprendre le maniement des armes, comme toutes les Amazones de ce petit paradis caché aux yeux des hommes par Zeus. Mais sa mère s’y oppose. Sans jamais fournir la moindre explication à sa fille.

Obéissante jusque-là, Diana cesse de l’être avec l’arrivée d’un Américain, traqué par les Allemands, qu’elle sauve de la mort. À l’extérieur de la bulle artificielle, la Première Guerre mondiale fait rage. Et elle risque de s’éterniser à l’infini si l’arme chimique que mettent aux points le Dr Poison et le général Ludendorff devient opérationnelle. Impossible pour Diana de rester les bras croisés. Ce cauchemar, qui correspond à une vieille prophétie, ne peut être que l’œuvre du dieu de la guerre, Arès. L’arrêter avec l’épée sacrée, la God Killer, s’impose comme un devoir sacré.

Avant de la laisser partir, toutes les Amazones estiment que sa mère aurait dû lui révéler le secret de sa naissance, mais la reine Hippolyte ne veut pas déclencher la colère d’Arès trop rapidement : Diana éprouvera déjà assez de mal à s’adapter au monde des hommes, "qui ne la méritent pas" .

Notre avis : Bien(...)