En revanche, la Bruxelloise déplore que Georges-Louis Bouchez mette systématiquement les conflits en scène. "Aujourd'hui, il y a une défiance vis-à-vis du politique, qui est inquiétante et qui est alimentée par ce genre de polémique. C'est légitime que les partis s'interrogent sur des réformes. Mais lorsqu'un président de parti remet chaque semaine en question les termes d'un accord qu'il a négocié, cela pose question."
Georges-Louis Bouchez regrettait que la disparition de la publicité pour les jeux de hasard soit fatale aux clubs de football, qui ne pourraient pas s'en remettre à cause du manque de sponsoring. En effet, les jeux de hasard sponsorisent les clubs à hauteur de 100 millions par année. "Déjà, cela met en lumière la financiarisation de ce qui doit rester un jeu et un sport. Ici, on met en avant l'intérêt financier au détriment de l'intérêt collectif puisque l'addiction aux jeux est un vrai problème de santé publique. Et il faut le traiter au plus vite. La proposition de Vincent Van Quickenborne est un levier, pas le seul, pour répondre à ça. Par ailleurs, cette financiarisation fait oublier que le sport est un plaisir et pas un enjeu économique".
L'invitée de DH Radio a également évoqué l'ambiance qui règne au sein de la Vivaldi. Au nord du pays, l'écologiste Kristof Calvo veut revoir l'accord gouvernemental tant il y a des disputes dans la coalition. "La Vivaldi a négocié un bon accord de gouvernement. La réforme des pensions, la réforme fiscale, les objectifs climat: tout est dedans. Ce que nous devons faire, c'est s'atteler à mettre en oeuvre tout l'accord. Cela reste un projet ambitieux. L'ambition du gouvernement est de le mener à bien, pour autant qu'à l'extérieur on nous laisse faire".
Enfin, la ministre fédérale de l'Environnement et du Climat a également évoqué la situation climatique en Belgique. Elle avance que le climat a toujours la cote chez nous. "Je vais dévoiler une étude qui montre que la question environnementale reste la première préoccupation des Belges. Cela me conforte dans l'idée qu'aujourd'hui les crises se succèdent, mais l'enjeu climatique reste fondamental. On voit que certains lobbys et certains politiques profitent de certaines crises pour plaider pour le stand still."