Les deux romancières, qui ont créé notamment la série "Oksa Pollock", sont de retour. De Caracas à la dune du Pyla, elles portent sur notre monde un regard inquiet mais plein d’humanité dans "La tour de l'espoir".
Elles ont vendu des millions d’exemplaires de leurs différentes sagas de par le monde – notamment "Oksa Pollock" que d’aucuns comparaient à un Harry Potter à la française – leurs fans sont d’une fidélité à toute épreuve et pourtant, à l’heure où sort "La tour de l’espoir", le premier tome d’une nouvelle série intitulé "Le rêve d’un autre monde" – Anne Plichota (sans Cendrine Wolf, sa complice d’écriture, était restée en France) nous confie sa trouille. “Je pense à chaque fois que ça va aller mieux, mais c’est de pire en pire : à chaque sortie de livre, j’en suis malade, physiquement. On a peur de décevoir. Les jeunes, quand ils aiment, ils aiment beaucoup et vraiment. Ils sont impitoyables et ils ont raison. C’est plaisant, motivant, précieux et on est conscientes de la chance qu’on a”, sourit-elle.