Cœur en vrac et moral en berne depuis sa rupture, Hugo, écrivain en mal d’inspiration (oui, il cumule) accepte un job de “saisonnier” dans une petite station de ski, Val Quarios, fermée l’été pour la maintenance. Ils ne seront qu’une quinzaine de volontaires, comme lui, à déambuler dans le décor majestueux de la montagne et dans des infrastructures un peu décrépites. Mais à peine arrivé dans le magnifique écrin, tout va de travers : les angoisses d’Hugo reviennent au galop et les relations avec ses camarades ont du mal à se mettre en place…
Ce livre est un peu un roman confiné, puisque ces personnages se retrouvent coincés à la montagne, dans une toute petite station de ski… C’est un pur hasard ?
“Complètement et je ne l’avais pas réalisé du tout, même à la sortie du livre. C’est seulement très récemment que je me suis dit qu’ils étaient confinés, comme nous. J’ai commencé à l’écrire bien avant le premier confinement mais j’imagine que comme j’étais en train de le finir pendant, j’ai dû être, d’une manière ou d’une autre, influencé. Je pense qu’il y a, dans le roman, des séquences de stress et d’enfermement qui doivent venir de là. Le fait qu’ils soient isolés, que les routes et les communications soient coupées, c’est peut-être un moyen, pour moi, d’exorciser l’affaire.”