C’est sans doute l’un des plus jolis titres depuis longtemps. Capitale de la douceur. En quatre mots, tout est dit. Près d’un siècle après Paul Éluard, qui signait en 1926, Capitale de la douleur, Sophie Fontanel met du joli, du tendre, du lumineux et du doux dans son texte écrit en vers. Un récit un peu onirique, qui ressemble à une fable, dans laquelle l’auteure prend la direction de l’île du Levant, dans le Var, pour tomber le paréo, vivre nue et goûter au plaisir simple du vent sur la peau. L’occasion, aussi, d’évoquer quelques épisodes difficiles de sa vie, mais à la belle lumière de la Méditerranée. "Très vite, en commençant d’écrire, je me suis rendu compte que ce livre allait aussi parler de douleur et de résolution de la douleur. Car la violence est un poison de notre époque, parce qu’il peut se distiller partout. Il est partout. Il y a moins de guerres, paraît-il, mais on se la fait avec des mots. On se ‘cancel’, on se met des pouces à l’envers…"
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