Par tous les temps et en toutes saisons, il convoie des bateaux d’un côté à l’autre de l’Atlantique. S’il a fait un peu de "charter" - comprenez qu’il y avait des passagers, des vacanciers à bord des embarcations - il préfère aujourd’hui amener, sans passager, à bon port les bateaux qu’on lui confie. Des voyages au long cours, qui prennent entre trois et cinq semaines. "C’est un peu l’opposé du confinement que l’on vit aujourd’hui", confie-t-il depuis Antibes, où il vit entre deux traversées. "L’espace est confiné mais autour de soi, il y a l’immensité de l’océan… et pas d’échappatoire. Quand vous oubliez le sel ou que vous n’avez plus de cigarettes, il faut faire avec. Dans ce genre de voyage, il faut être prêt à vivre en autonomie, en autarcie complète."
Stéphane, le confinement c'est son métier: "L’espace est confiné mais autour de soi, il y a l’immensité de l’océan…"

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