L'influenceuse Natoo, après un premier numéro best-seller, vient de sortir “Icônne” n°2, son livre qui parodie les codes de la presse féminine. Et la YouTubeuse aux plus de 5 millions d'abonnés est l'invité de la semaine de l'émission Culture Club, ce soir à 22h sur Tipik. "Je propose des cours de TeckCovid pour bien se rappeler les gestes barrière ou... de customiser vos cercueils!"
“J’étais une des premières YouTubeuse il y a 10 ans, dixit l'humoriste française, qui vient de fêter ses 36 ans. En âge Youtube, je suis donc déjà considérée comme un dinosaure (sourire) !”
Natoo fait partie de la génération de YouTubeurs à succès -cette ancienne policière est suivie par plus de 5 millions d’abonnés sur Youtube, près de 4 millions sur Instagram et a même joué dans des clips et films- aux côtés de Norman ou Cyprien. “À part le nombre de likes, mon métier n’est pas différent de quelqu’un qui n’est pas reconnu dans la rue.”
Nathalie Odzierejko, de son vrai nom d’origine polonaise, est une vidéaste et humoriste française qui fait plier la Toile en quatre. Et ce n’est pas son “livre qui se prend pour un magazine” qui dira le contraire. Le toujours décalé “Icônne” numéro 2 (chez Michel Lafon), fait suite au best-seller du premier tome (plus de 350.000 exemplaires plébiscités par Amélie Nothomb, voir plus loin) qui est en fait son plaisir coupable. “J’étais la première Youtubeuse à sortir un livre en 2015 mais je ne pense pas faire aussi bien ici. Beaucoup de vidéastes sortent des livres aujourd’hui. Je n’ai donc plus le monopole alors que j’étais un peu l’exclusivité à l’époque (sourire).”
Entre son candle challenge (tenir le plus longtemps avec une bougie allumée), son voyage en terrain connu (elle propose d’explorer son immeuble !) ou ses cours de TeckCovid pour apprendre de manière ludique les gestes barrière et son histoire d’amour virale (“un vrai bonheur de ne plus avoir à subir l’haleine du matin de son partenaire depuis qu’on porte ces masques”), Natoo suggère aussi son test de cul-ture avec “Plutôt U2, mytho ou Me Too ?” Mais, surtout, en toute en ironie morbide, un concours de customisation de son cercueil. “Je trouve ça bête et absurde mais, même si ce n’est pas poussé aussi loin… ça existe vraiment (sourire)!”