"Féroce", "Odieux", "Un petit nerveux": un chanteur taille un costume à Claude François
Il fustige les manières de l’interprète de “Comme d’habitude” et n’hésite pas à le qualifier de “féroce” et d'” odieux”.
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Publié le 10-03-2023 à 18h38 - Mis à jour le 10-03-2023 à 20h52
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Ce 11 mars, on commémore les 45 ans de la disparition de Claude François, tragiquement décédé dans les circonstances que l’on sait. À cette occasion, sortent différents hommages qui lui sont consacrés. C’est le cas d’un coffret anniversaire Spécial disques Flèche bourré de goodies, ou encore de la biographie Claude François L’intelligence populaire en chansons dans laquelle Olivier Delavault prend la défense d’un artiste qu’il juge trop souvent décrié par les médias et l’intelligentsia.
D’autres, par contre, ont une dent contre celui qu’on surnommait Cloclo et ils ne se privent pas de le dire. C’est le cas du chanteur Laroche Valmont, notamment interprète du tube “T’as le look, coco” en 1984. Invité de l’émission Chez Jordan sur C8, il a littéralement dézingué Claude François le qualifiant de “féroce”, d’“odieux” et de “petit nerveux”. Claude François et Laroche Valmont ont été concurrents. Avant de prendre le micro, ce dernier était patron de presse. Il publiait Âge tendre et Salut les copains. Cloclo éditait Podium. Et quand le premier lance Privé, un magazine pour hommes, le second l’imite avec Absolu. “Il a toujours été féroce à tout point de vue. Il avait la niaque, c’était un petit nerveux aussi bien au niveau des concurrents chanteurs que dans sa vie privée”, déclare Laroche Valmont en multipliant les exemples.
Il explique, par exemple, comment Claude François a fait pression sur Patrick Juvet pour s’approprier une de ses chansons : le futur tube “Les lundis au soleil”. Claude François avait demandé à Patrick Juvet de lui chanter cette chanson mais celui-ci avait refusé. Alors Cloclo a joué de ses influences pour faire plier son homologue. Et quand, Patrick Juvet est venu pour lui interpréter son titre, Claude François n’a même pas daigné venir le voir. Il a écouté l’interprétation depuis son bureau à l’étage, sans se déplacer. “Patrick a eu beaucoup de mal à s’en remettre”, confesse Laroche Valmont.