La révélation Colver se produira au Bota le 28 mars: "Ce qui définit aussi notre groupe, c'est la scène"
Colver a sorti son premier album "Lifeshake" le 10 mars dernier.
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Publié le 25-03-2023 à 15h13
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Colver passe à la vitesse supérieure. Sorti il y a trois ans, l'EP du groupe lui avait valu une belle vitrine, dont celle de découverte belge sur DH Radio, devenu depuis LN Radio.
Cette fois, il revient en force avec un premier album intitulé "Lifeshake". L'occasion pour les quatre amis de grandir, même si l'objectif est ailleurs. "Ce que l'on veut d'abord, c'est profiter de cette sortie", commence Thomas, le chanteur du groupe. "On a vraiment pris le temps de bien finaliser le projet. Un premier album, il n'y en a qu'un seul. Il faut parvenir à entraîner les gens dans ton univers, donc il faut à la fois une ligne conductrice, mais dans un format long, il faut également parvenir à créer la surprise.” Si les influences du groupe sont multiples, l'objectif est d'explorer la musique et de ne pas s'inscrire dans une seule et unique case. "Dans ce nouvel album, il y a toujours un peu d'indie pop et ce qui fait notre son de base. Mais on a aussi voulu aller plus loin avec une ambiance un peu lo-fi dans ce premier album." Une atmosphère mélancolique mélangée à de la pop qui caractérise ce groupe de Bruxellois.
Conçu en partie à la campagne, cet album s'est aussi décanté lors de sessions jams. Comme le bon vin, il s'écoute à toute heure de la journée et sans modération. "On garde notre touche, nos spécificités. En revanche, pas question pour nous de rester dans une niche. Certes, on reste un petit groupe indé avec un style marqué. Mais notre musique a l'avantage de pouvoir être appréciée par plusieurs générations."
"La scène, c'est ce qui définit notre groupe"
Considérés par certains comme “la relève de la Belpop” ou “les nouveaux crooners belges”, les quatre musiciens ne veulent pas se prendre la tête. “L’album s’est d’abord construit pendant le coronavirus, moment difficile pour tous, mais qui nous a aussi permis de composer tranquillement, sans autre pression et contrainte que celle de rester chez nous.” La suite, c'est un mélange de beaucoup de boulot allié avec de la légèreté. "Notre processus créatif n'est pas figé", poursuit Sacha. "Les musiques sont souvent conçues à partir des maquettes proposées par Thomas. Mais tout le monde a son mot à dire et peut ajouter sa touche perso. On reste une bande d'amis où le plaisir d'être ensemble est au centre du projet."
Après des mois et des mois de travail acharné au studio, le groupe veut en découdre sur scène. Et cela tombe bien, les Colver se produiront au Bota le 28 mars prochain. De quoi bien sentir le public, élément central pour le jeune groupe créé il y a trois ans. "Je pense que la scène, c'est ce qui définit notre groupe. En tout cas, ce sont les retours que l'on a de nos concerts. Je pense que les gens sentent qu'il y a un réel plaisir de jouer ensemble et de donner tout ce qu'on a sur scène."
Cet événement important pour le groupe en appellera d'autres. En effet, Colver sera en concert le 25 mars à la Maison Folie à Mons, le 15 avril au Squat festival à Namur, le 24 avril à LLN (TBA), le 6 mai au Bind Festival à Beauraing, le 19 mai Kultura Liège, 18 juin à Charleroi (TBA). De quoi donc, assouvir leur besoin de jouer devant leur public !
S'ils citent des groupes comme Balthazar en exemple, les quatre musiciens veulent surtout tracer leur propre route. "On continue notre petit bonhomme de chemin, à notre rythme", poursuivent en cœur Sacha et Thomas. "On ne se fixe pas d'objectif précis. Ce que l'on souhaite, c'est faire un maximum de dates avec l'un ou l'autre festival pendant l'été."