En janvier 2020, lorsque la Chine a confiné des villes entières de dizaines de millions d’habitants pour tenter d’enrayer l’épidémie de Covid 19, personne n’imaginait que, quelques semaines plus tard, nous serions logés à la même enseigne. Quand, en mars de cette même année, nous avons tous été priés de rester cloîtrés chez nous, personne n’imaginait qu’à l’été, il ne serait toujours pas question d’un retour à la normale. Et que les indétrônables festivals de l’été passeraient à la trappe. Pourtant, pendant deux longues années, les plaines, de Werchter, Dour et autres rendez-vous musicaux sont restées silencieuses. Une tristesse infinie pour les amateurs de musique, un cauchemar pour les organisateurs et les artistes, tous privés de faire leur métier.
Si on ne se faisait pas trop de mouron, et encore, il faut le dire très vite, pour les grands noms comme Rock Werchter, Dour et Les Ardentes, l’inquiétude était de mise pour les plus petites structures. Qu’allaient-elles advenir ? Avaient-elles les reins assez solides financièrement parlant pour traverser cette situation inimaginable ? Parmi celles-ci, l’Inc’Rock, qui, du haut de ses 17 ans cette année, est l’un des derniers-nés de nos festivals a s’être durablement implanté dans le paysage.
Bonne nouvelle, le festival du Brabant wallon organisé à Incourt a survécu. Sa 18e édition aura lieu du 6 au 8 mai prochain avec à l’affiche quelques "grosses machines," comme on les appelle dans le métier : Kendji Girac, Wejdene, 1pliké140 et Maes pour ne citer qu’eux.