BRUXELLES Maxime Le Forestier chante Jean-Jacques Goldman
Rendez-vous donc à la plage 8 de l’album L’écho des étoiles
Cette chanson-cadeau a une histoire. Ailleurs sur l’album se trouve un blues énergique intitulé La chanson à Paul et dédiée, sans que son nom ne soit jamais cité, à Paul Personne. Pour enregistrer les chœurs de cette chanson, Maxime Le Forestier avait obtenu la collaboration de Marc Lavoine et de Zazie. Des chœurs classiques. Du Ou Ou où on ne reconnaît personne.
Goldman aurait dû faire le troisième larron et il n’est pas venu. Traditionnel quiproquo des rendez-vous ratés. Goldman suggéra alors de chanter sur un autre titre. Maxime Le Forestier lui donna le texte de Affaires d’Etat pour lequel il n’avait pas encore composé de musique. "Jean-Jacques a mis toute la chanson en place
En plus de la composition, Goldman apporte la deuxième voix à cette chanson.
C’est du belge…
L’écho des étoiles doit son titre à la première chanson de l’album, dont le texte est cosigné par un Belge, Boris Bergman. Qui fait d’ailleurs, en tout ou en partie, six textes sur les douze de ce disque.
Et cette première chanson résume un peu la démarche du Le Forestier d’aujourd’hui. Il reste définitivement fidèle à une manière de concevoir les mots qu’on avait davantage hier qu’aujourd’hui. Mais il peuple ses chansons de sonorités modernes comme, ici, des percussions et des trompettes qui ont une couleur cubaine.
Dans l’ensemble, l’album mêle des expériences musicales plus intéressantes que les expériences textuelles parfois un peu hermétiques.
La deuxième chanson, Petit nuage sur Amsterdam, est une ballade suivie par une guitare arpégée, dans un univers très proche de celui de notre Philippe Lafontaine dont on sait que Le Forestier est un ami et un admirateur.
J’aurai ta peau (…"contre la mienne") en faux funk est une des plus intéressantes chansons de l’album. Suivie par Les chevaux rebelles dans un style qui renvoie au Le Forestier des premières heures, début des années 70.
Il est plus antillais dans Minimum que Minnie m’aime. Comme on le voit, Le Forestier cherche la variété au sens littéral du terme
Il offre ensuite un Portrait de fille coécrit avec… une fille
Des percussions africaines amènent la chanson Rue Darwin qui, dans la réalité, est le nom d’une rue de Paris voisine du domicile du chanteur.
Il choisit d’excellents choristes noirs et un rythme reggae très appuyé pour expliquer qu’il "manque une case à l’Oncle Tom".
Maxime Le Forestier, CD L’écho des étoiles, Universal, sortie le 31 octobre.