Le public retrouve les braqueurs là où ceux-ci les avaient laissé en fin de première partie. La mort de Tokyo les a tous affecté. Dépités, ils se demandent s'il faut continuer ou non mais la détermination de finir le travail commencé, à savoir sortir 92 tonnes d'or de la Banque d'Espagne, est plus forte. Cette deuxième partie laisse finalement que peu de place aux adieux, déjà faits précédemment. Les camarades du Professeur mettent leurs larmes de côté pour faire en sorte que la mort de Tokyo n'ait pas servi à rien.
Après la guerre, un retour au "calme"
L'aventure continue donc au sein de l'établissement ibérique qu'ils ont monopolisé. L'ambiance de guerre, très présente dans la première partie où le sang, les tirs et les bombes coulaient à flot, s'atténue pour laisser place à un histoire plus calme et plus romancée. On y voit davantage ce qu'il se passe à l'extérieur de la Banque d'Espagne, de la course poursuite du Professeur et de Alicia Sierra aux nombreux flashbacks continuant à relater la vie de Berlin. Cette baisse de rythme ne nous déplait pas, d'autant plus qu'elle permet de voir naître plusieurs intrigues amoureuses qui nous tiennent en haleine.
Les épisodes passent et la peur de voir tomber les braqueurs à qui l'on s'est finalement attaché est omniprésente. Réussiront-ils ou non à sortir indemnes de ce braquage et à berner à nouveau les autorités? Quel destin les scénaristes ont-ils prévu pour leurs héros? Jusqu'à la fin de la série, c'est le suspense. Histoire de pimenter l'histoire, les auteurs ont même pensé à laisser planer le doute en ce qui concerne l'une des stars de la série...
Malgré une certaine traversée du désert où l'on se demandait si La Casa de Papel n'était pas à sa saison de trop, on se retrouve face à des derniers épisodes qui se regardent d'une traite et qui font l'effet de montagnes russes. Une réussite.