Laurent Mariotte fête les 10 ans de Petits plats en équilibre: "Mon restaurant, c’est tous les midis sur TF1"
Laurent Mariotte fête les dix ans de "Petits plats en équilibre" sur TF1
- Publié le 03-11-2018 à 18h34
- Mis à jour le 03-11-2018 à 18h35
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Laurent Mariotte fête les dix ans de "Petits plats en équilibre" sur TF1 Joyeux anniversaire Petits plats en équilibre ! À partir de lundi et jusqu’à vendredi, Laurent Mariotte fêtera les dix ans de son émission culinaire sur TF1. Une semaine gourmande où l’animateur reviendra sur les recettes préférées des téléspectateurs comme le pâté lorrain ou encore le fondant au chocolat. De quoi dévorer l’écran avec les yeux…
"En regardant les recettes qui fonctionnaient le mieux sur MyTF1, on s’est rendu compte que les Français adoraient les classiques, les vraies endives au jambon ou encore l’osso bucco", explique Laurent Mariotte qui ajoute que les recettes belges ont, elles aussi, la cote sur le site de la chaîne française. "Les frites belges, le waterzooi, ce sont des recettes qui fonctionnent parce qu’elles sont simples et lisibles."
L’animateur le dit et le répète : "Je ne suis pas un chef, juste un gars qui aime cuisiner et qui a envie de partager des recettes simples et savoureuses aux produits de saison. J’ai grandi en mangeant des produits de saison qui venaient tout droit de mes potagers. Voilà ce qui m’a donné envie de cuisiner." Les produits de saison que l’on peut actuellement utiliser dans nos plats, selon l’animateur ? "On rentre dans la grande période des légumes racines comme le navet, la betterave ou encore le céleri-rave. Celle des courges, marrons et potimarrons aussi. Ce sont des produits qui ont parfois mauvaise réputation mais qui bien assemblés sont un délice à déguster."
En dix ans, trouvez-vous que les habitudes alimentaires des Français ont changé ?
"Pas mal, oui. Nos goûts changent. On mange moins de viande et plus de légumineuses. On est d’ailleurs face à une hausse des personnes végétariennes, vegan ou encore sans gluten. J’essaye donc de proposer de nouvelles recettes qui tiennent compte des nouveaux goûts de chacun."
S’y prend-on de la même façon pour parler de cuisine en télévision et en radio ?
" Non, ce n’est pas pareil. À la télévision, c’est plus imagé donc on mange avec les yeux. À la radio, on insiste sur les bruits. On essaye de mettre le micro près d’une casserole dans un restaurant. On se rend aussi sur le marché auprès des producteurs locaux. C’est un exercice différent."
Quels retours recevez-vous des téléspectateurs lorsque vous les croisez en rue ?
"Ils sont toujours bienveillants. Une maman m’a, par exemple, remercié un jour parce que j’avais réussi à faire manger du poisson à son fils qui déteste ça. Comment ? En préparant des croquettes de thon. D’autres me disent : Grâce à votre émission, je me suis remis à cuisiner. Ce sont des mots qui font plaisir à entendre évidemment."
Avez-vous déjà pensé à ouvrir votre propre restaurant ?
"Non parce que, comme je l’ai déjà dit, je ne suis pas un chef. Mon restaurant, c’est tous les midis sur TF1 !"
Stagiaire de Jacques Martin
Originaire de Dompierre, dans les Vosges, Laurent Mariotte a rapidement eu des envies d’ailleurs. Dès son Bac (diplôme de fin d’études secondaires) en poche, l’homme s’est installé à Paris pour étudier à l’école de radio Studio École de France.
Cette expérience lui permettra de faire la rencontre de Jacques Martin, célèbre animateur français, qui le prend sous son aile dans Dimanche Martin. Le jeune Laurent Mariotte y travaille comme stagiaire. "Jacques Martin était un homme qui aimait bien manger. Il me faisait penser à Paul Bocuse. C’était un ambassadeur de la cuisine lyonnaise. Il accordait une grande importance aux produits", explique celui qui, à l’époque, ne cuisinait pas à l’antenne mais se chargeait de mettre en place l’émission de cuisine de Dimanche Martin.
Après avoir enchaîné les émissions en tant qu’assistant de production, Laurent Mariotte devient animateur d’émissions jeunesse (La Cinq puis Canal J) et finit par se retrouver à la co-présentation d’Intervilles sur TF1. Une époque qui ne lui manque pas, bien qu’il en garde beaucoup de bons souvenirs.