John Culliford, petit fils de Peyo, papa des Schtroumpfs : “La BD ? Ce n’est pas mon truc !”
John Culliford, le petit-fils de Peyo, créateur des Schtroumpfs, ne marche pas dans les pas de son grand-père.
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- Publié le 23-11-2019 à 08h04
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John Culliford, le petit-fils de Peyo, créateur des Schtroumpfs, ne marche pas dans les pas de son grand-père. Il a beau être un Culliford, John, petit-fils du créateur des Schtroumpfs Peyo (de son vrai nom Thierry Culliford), ne partage pas la même passion que son aïeul. Ce qui l’anime lui, ce sont les fleurs ! Après avoir travaillé quatre ans en tant que fleuriste, l’homme de 31 ans s’envole vers Miami afin de monter son business. Un véritable rêve qu’il a réussi à réaliser grâce à la sueur de son front. Il le souligne dans Des Belges en or sur RTL-TVI. " Comme je le précise dans l’émission, mes parents sont encore en pleine forme physique. Je n’ai donc reçu aucun héritage qui m’aurait permis de mener le train de vie que je mène ", explique celui qui a perdu son célèbre grand-père alors qu’il n’avait que quatre ans.
Poursuivre le chemin parcouru par sa famille dans l’univers de la bande dessinée ? Très peu pour lui. "Ça n’a jamais été mon truc. Je lis davantage de romans que de bandes dessinées. Et une fois que j’ai découvert le cinéma, je ne pouvais plus m’en passer. Je me suis toujours dit que ce n’est pas parce que je suis né dans cette famille que cela me donnait le droit de faire mienne la passion de mon grand-père qui a fait des études et qui s’est fait un nom parce qu’il était passionné par ce qu’il faisait."
Comment êtes-vous arrivé dans Des Belges en or ?
"L’équipe de RTL-TVI est venue me chercher. Ça tombait bien puisque je venais de m’installer à Miami pour monter mon business en tant que fleuriste. C’était l’occasion pour les téléspectateurs de suivre une véritable aventure professionnelle."
Pourquoi vouliez-vous vous rendre à tout prix aux États-Unis, et pourquoi Miami en particulier ?
"J’ai grandi dans les années 90, celles où tout était mieux aux USA. J’ai toujours eu ce rêve américain en moi. Je préférais monter mon business là-bas et me casser la gueule que de ne pas tenter ma chance. Pourquoi Miami ? Parce que le marché des fleurs n’y est pas encore saturé, parce qu’il y a une énorme communauté francophone et parce que c’est une ville assez proche de l’Europe."
Quel genre de clientèle intéressez-vous ?
"Il y a eu un grand switch pendant l’émission. Quand je suis arrivé à Miami, je prenais ce qu’il y avait. Ensuite, je me suis rendu compte que c’était plus rentable de se concentrer sur les gros événements. Maintenant, j’ai des gros clients, de très haut standing, souvent dans l’automobile."
Aimeriez-vous ouvrir votre propre boutique en outre-Atlantique ?
"Ça ne m’intéresse absolument pas. Ce n’est pas le même style de business. Mon job est de réaliser des montages de fleurs à partir d’un entrepôt et de me montrer à des événements pour me faire de la clientèle. Une boutique me demanderait trop de boulot en plus. Je devrais y rester pendant la journée et me rendre à des événements au soir. Difficile…"
Vous êtes également connu pour avoir participé à Secret Story. Une expérience que vous aimeriez plutôt oublier….
"J’ai accepté parce que c’était un job d’été avec lequel je pouvais me faire beaucoup d’argent pour ne pas faire grand-chose… Mais, j’avoue que ce qu’il y a de plus minable à la télévision, c’est la téléréalité. Je regrette un peu d’y avoir participé. Ça a très mal été pris du côté de ma famille. Mais bon, c’est fait, c’est fait."