”Les aventuriers de Koh-Lanta, ce sont des têtes brûlées !”: les Kohpains à l’assaut de la citadelle de Namur avec les trottinettes d’Emin
L’aventurier de 57 ans du Feu sacré, le Belge Emin, lance son entreprise de trottinettes sur Bruxelles fin mars et les a testées pour la première fois le week-end dernier avec ses kohpains. Même s’il a été éliminé précipitamment, le doyen de cette saison 2023 a réalisé une belle remise en question professionnelle grâce au célèbre jeu de survie de TF1.
Publié le 18-03-2023 à 10h01 - Mis à jour le 18-03-2023 à 11h39
”Elles sont quand même assez nerveuses tes trottinettes Emin, faites attention les kohpains”, prévient d’emblée Javier avant que les ex-aventuriers ne les testent pour la première fois sur la voie publique samedi dernier pendant le week-end des Kohpains pour Bertrand-Kamal, à la citadelle de Namur. “Je vous connais, vous avez tous plus de 40 balais mais quand je fais une activité avec vous, on dirait que vous avez 14 ans (sourire) !”


Le candidat belge de Koh-Lanta 2023, Emin -en collaboration avec son fils Sami- va en effet lancer sa propre marque de trottinette (gliize.be) fin mars sur Bruxelles. “On est en train de peaufiner les derniers détails (plaques d’immatriculation, application, droits et assurances, moyens de payement, etc.) car il y a quand même 1 000 trottinettes qui vont être déployées sur la capitale, nous confie celui qui a quitté l’aventure de TF1 après deux émissions. “Ça a été un plaisir de les voir sur mes trottinettes. C’était l’idée de Javier de faire cette activité ludique. C’était une première et elles ont réussi à monter la citadelle sans problème !” Mais Emin, dont les trottinettes sont bridées aux 25 km/h autorisés, l’avoue. “Après, les aventuriers ce sont des têtes brûlées ! Je pensais qu’ils allaient y aller mollo mais j’en ai vu qui faisaient des zig zag entre les plots, des sortes de wheeling, etc. Pour eux, c’était un défouloir mais j’ai dû jouer au policier en leur disant que si on les utilise mal, ça peut être dangereux ! Une trottinette n’est pas faite pour faire les fous mais bien pour se déplacer.”

Arriver sur un marché déjà concurrentiel, pari risqué pour Emin ?
"C’est un milieu déjà concurrentiel mais à la seule différence que nous sommes des locaux. On est des Bruxellois et Gliize est 100 % belge (même si elle est fabriquée en Chine, car aucune n’est fabriquée en Belgique mais selon Emin ce modèle est le plus sécurisant et qualitatif sur le marché, Ndlr.). On veut donc commencer chez nous et puis on espère se déployer en périphérie de Bruxelles. Elles seront au tarif de 1 euro de prise en charge et entre 15 et 27 centimes par minute en fonction des promotions ou de la concurrence. On veut être dans le ventre mou au début, ni les plus chers ni les moins chers. Sans oublier la partie “corporate”, en équipant les sociétés de trottinettes ou encore les hôtels. Proposer des drop zones pour les touristes ou autres directement à disposition. On est prêt technologiquement à délimiter des drop zones mais on n'a pas encore d’accord avec la ville. L’arrêté de la région bruxelloise indique que ce sera à partir du mois de juillet que cela rentrera en action. Elles seront créées à ce moment-là. On ne souhaite pas qu’elles soient déposées partout n’importe comment. On veut éviter d’obstruer la voie publique.”
Et en ce qui concerne la vitesse ?
”Elles sont bridées à 25 km/h, la limite autorisée. Mais il y a des espaces bridés à 8 km/h, comme des zones piétonnes ou autres dans certaines communes. On sait le faire via notre logiciel et dès qu’elles passent dans ces zones, automatiquement, elles ne dépassent pas la limite définie par ces zones.”
Quelle sera la particularité de Gliize comparée aux autres trottinettes déjà en place ?
”On veut être beaucoup plus proche de la demande de la ville, avec des gens qui vont à des endroits comme des festivités, des concerts, des matchs de foot, etc. Il y a un vrai besoin et on veut être pro actif dans ce domaine. On a donc beaucoup travaillé sur la récupération de trottinettes et les empêcher qu’elles soient n’importe où, n’importe comment. La deuxième chose, c’est la partie sécurité et prévention des accidents. Mon fils Sami vient d’être proclamé pompier professionnel à Bruxelles ville. Il a constaté beaucoup d’accidents et de gens blessés à cause des trottinettes. On veut donc mettre l’accent sur la sécurité avec le port du casque -les plus grosses séquelles étant la tête comme à vélo ou moto- en le proposant gratuitement. Ensuite, on aimerait éduquer les jeunes et moins jeunes à l’utilisation de la trottinette et surtout à respecter le Code de la route. Quand vous êtes un usager de la voie publique, vous devez connaître les règles et, malheureusement, il y a encore beaucoup trop de personnes qui n’ont pas ce réflexe de comment circuler sur la voie publique. Une trottinette, c’est comme un vélo, vous devez respecter les espaces prévus à cet effet. On va donc aussi proposer des formations et des circuits de prévention. La loi stipule d’ailleurs que les trottinettes sont autorisées à partir de 16 ans mais nous, on les interdit en dessous de 18 ans. On veut que nos usagers soient tous majeurs.”








