"Insultes", "Colères folles", "Propos humiliants": Denis Brogniart maintenu par TF1 dans son dispositif du 14 juillet
Celui qui présente "Koh-Lanta" avait déjà fait l’objet d’accusations concernant son comportement. Notamment de nombreux coups de sang envers plusieurs femmes dont un durant le 14 juillet 2022.
- Publié le 07-06-2023 à 15h27
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Charlotte Namura-Guizonne, journaliste française qui a collaboré de nombreuses fois avec Denis Brogniart dont une fois dans le Mag de la Coupe du monde 2018 sur TF1 s’est exprimée sur Twitter quant à la décision de la chaîne privée de maintenir l’animateur de "Koh-Lanta" dans le dispositif du 14 juillet.
”Humiliation et insultes devant les pontes de l’armée française l’année dernière sur une chargée de prod qui sera hospitalisée et qui n’a jamais pu reprendre le travail, enquête interne ouverte, prod de l’info qui ne souhaitait plus le voir dessus. C’est donc ça le totem d’immunité ?”, écrit-elle.
L’an dernier, durant les célébrations du 14 juillet, Denis Brogniart se serait emporté sur une jeune journaliste qui avait peur de monter en hélicoptère. “Il s’en est pris à elle de manière très violente puis, dans la foulée, à une chargée de production… Il leur a hurlé dessus, il les a pourries devant tout le monde, c’était terrifiant. Toutes les deux étaient sous le choc. L’une d’elles a éclaté en sanglots alors que l’autre est restée pétrifiée, incapable de bouger”, révélait Voici à la suite d’une enquête publiée le 27 janvier dernier.
Puremedias.com rapporte que TF1 maintient Denis Brogniart dans son dispositif du 14 juillet de cette année. Une source anonyme explique que l’animateur sera présent dans le cadre d’une opération de la légion étrangère décentralisée.
Les faits qui sont reprochés à celui qui présente également "Ninja Warrior" étaient connus par TF1. Une enquête au sein du média avait été ouverte après ce qu’il s’était passé le 14 juillet 2022. TF1 argumentait l’incident avec un "problème d’organisation" face à des "ambitions éditoriales élevées" et un contexte qui pouvait créer des tensions une fois sur place. L’animateur n’aurait pas été sanctionné mais recadré par Thierry Thuillier directeur de l’information du groupe.
À la suite de ces accusations, l’animateur s’était excusé. "Je suis très engagé, perfectionniste et à l’occasion de deux directs sur TF1, où la pression est très intense, j’ai eu des mots qui ont dépassé ma pensée, des propos qui ont heurté certaines personnes et je le regrette. Rien ne justifie mon comportement, qui faisait suite à certaines difficultés. Ces faits isolés ne rendent pas compte des relations privilégiées basées sur le respect et la bienveillance que j’entretiens avec les équipes techniques et rédactionnelles des programmes auxquels je participe depuis 30 ans. Je tiens à présenter mes excuses à celles et ceux que j’ai pu blesser", expliquait-il.