Des barrières béliers pour lutter contre les camions-fous en BW

Elles permettront de protéger la foule lors d’événements de grande ampleur.

Y. N.
Des barrières béliers pour lutter contre les camions-fous en BW

Elles permettront de protéger la foule lors d’événements de grande ampleur. Il y a quelques jours, nous vous faisions part de la démarche de la zone de police de Wavre qui visait à faire l’acquisition de barrières béliers, permettant de stopper net un camion lancé à pleine vitesse. L’objectif de ce (futur) achat par la police wavrienne : protéger la foule lors des événements de grande ampleur et éviter un massacre comme celui perpétré à Nice le 14 juillet 2016.

À l’heure où l’OCAM vient de faire passer le niveau d’alerte terroriste de 3 à 2, c’est au tour de la Province du Brabant wallon d’également faire l’acquisition de pareilles barrières. Un montant de 50.000 euros a été investi pour ce faire. "L’actualité de ces derniers mois nous le rappelle malheureusement trop souvent : la violence frappe aveuglément, n’importe où, n’importe quand, déplore le président du collège provincial, Mathieu Michel. Conscient de ces nouvelles menaces, le Brabant wallon a très rapidement souhaité prendre toutes les dispositions nécessaires pour protéger au mieux ses citoyens."

La Province a réceptionné, hier, les quinze premiers modules. Quinze autres sont déjà en commande. "Ces barrières peuvent résister au choc d’un véhicule de 7,5 tonnes lancé à 48km/h. Elles sont entièrement modulables et s’adaptent à toutes les surfaces et tous les terrains. C’est un dispositif mobile qui se révèle plus efficace que des blocs de béton parfois trop facilement contournables avec un véhicule bélier mais qui peut néanmoins rapidement être déplacé pour laisser passer les véhicules prioritaires."

Ces barrières seront mises à disposition des communes lors d’événements de grande ampleur. On pense notamment aux reconstitutions de la bataille de Waterloo, à Halloween au Bois des Rêves ou encore à l’Inc’Rock festival. "En matière de sécurité, nous n’avons pas la compétence de juger quel événement est plus à risque qu’un autre, termine Mathieu Michel. Aussi, nous répondrons aux sollicitations des communes qui auront déterminé, avec leurs différents organes de sécurité, quels événements devront être sécurisés par un tel dispositif."

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