Plus de 250 ménages aclots vont devoir changer d’adresse

C’est l’arrivée de nouveaux logements qui a motivé le collège. Dans le cadre de l’appel à projets "Quartiers en transition" de la Région wallonne, les HSRP ont vu leur dossier retenu, avec à la clé des subsides pour rénover les immeubles existants et, dans une deuxième phase, ajouter 26 nouveaux logements.

Les premiers immeubles sont sortis de terre dans les années 70 à la rue Sainte-Barbe. Il y avait alors quelques maisons (jusqu’au numéro 41) et les tours ont reçu les numéros 45, 47, 51, 53… Au début des années 2000 se sont ajoutées, entre le 41 et le premier immeuble, plusieurs maisons unifamiliales, d’autres complexes d’appartements ainsi qu’une salle des fêtes. La ville leur a alors attribué des numéros suivis de lettres pour ne pas bouleverser toute la numérotation de la rue.

Sont alors apparus des 43a, 43b, 43c… jusqu’à 43j. Pour ceux qui ne sont pas habitués, il n’est déjà pas évident de s’y retrouver. C’est le cas des livreurs de colis, par exemple, et plusieurs plaintes de citoyens habitant à ces adresses sont déjà parvenues à la Ville. Avec la construction des 26 logements désormais envisagée, il aurait fallu créer des 43 aa, 43 ab, 43 ac…

Cela devenait impraticable, et même dangereux puisqu’il n’y a pas que les postiers et les livreurs qui se servent des adresses : c’est aussi le cas des services de secours, dans une matière où chaque seconde compte.

Le collège échevinal devait donc régler la situation autrement. Un temps, un changement du nom de la rue a été envisagé, mais les habitants y tiennent. C’est ainsi qu’une grande "renumérotation" sera appliquée dans les prochaines semaines. Tous les habitants devront par exemple faire modifier leur carte d’identité, mais il s’agit d’une démarche gratuite.

Le collège a aussi eu le souci de garder certains repères, pour plus de facilité. Par exemple, l’immeuble situé au 45 deviendra le 245.

V.F.