À la découverte des véhicules électriques à Villers-la-Ville

De quoi donner envie au collège communal de remettre le couvert mais en 2020, crise sanitaire oblige, cela n’avait pas été possible. La deuxième édition, c’est donc pour cette année et plus précisément pour ce dimanche, de 10 h à 18 h tout autour de la maison communale, rue de Marbais.

En deux ans, pas mal de choses ont changé : de plus en plus de citoyens réfléchissent à une mobilité alternative, les pouvoirs publics incitent de plus en plus à abandonner les moteurs thermiques, et les marques automobiles ont compris qu’elles devaient s’engager dans ce secteur. Pratiquement, toutes les firmes développent désormais une gamme de véhicules électriques ou hybrides.

Ce qui permettra d’étoffer l’offre lors de ce deuxième salon, avec une vingtaine d’exposants. On y parlera aussi installation de bornes de recharge à domicile, avec trois firmes spécialisées.

Et comme en 2019, les organisateurs proposent aussi d’autres types de véhicules avec notamment des moyens de micromobilité à tester sur place, comme les mono-roues, les Segway ou encore les trottinettes électriques. La nationale, devant la maison communale, sera d’ailleurs coupée pour permettre ces essais.

Pour attirer un maximum de monde, le salon fera l’objet d’une diffusion en direct sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitch…) avec interviews, présentation des exposants, etc. Ceux qui n’auront pas l’occasion de se rendre sur place pourront interagir avec les intervenants, et leur poser des questions via un système de tchat.

"L'objectif de ce salon, c'est de donner une information la plus complète possible aux citoyens, précise l'échevine villersoise de la Mobilité, Julie Charles. De plus en plus de gens se posent des questions sur le sujet. Il est intéressant de savoir si ce qui est proposé aujourd'hui, dans un secteur en évolution constante, répond aux besoins, aux exigences, au budget de chacun. On voulait offrir cela aux Villersois, sans qu'ils aient besoin de se rendre dans des grandes villes pour obtenir des réponses à leurs interrogations."

Reste que certains n’apprécient guère l’initiative, fustigeant notamment l’utilisation de l’argent public pour créer un événement commercial, ou remettant au cause le caractère vert des véhicules électriques (lire ci-contre).

"L'objectif est bien d'informer, martèle le bourgmestre Emmanuel Burton. Maintenant, si ça permet de réaliser quelques ventes, tant mieux. Les pouvoirs publics sont aussi là pour soutenir les acteurs économiques, comme on l'a fait récemment avec l'Horeca, par exemple. Pour moi, commercial, ce n'est pas un gros mot !"

Vincent Fifi