Cinq ans de prison avec sursis probatoire partiel pour avoir violé sa belle-fille mineure
Les conditions du sursis probatoire obligent le prévenu à un suivi thérapeutique spécialisé pour les auteurs d’infraction à caractère sexuel.
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Publié le 17-03-2023 à 10h30
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Le tribunal correctionnel du Brabant wallon a condamné jeudi Michel S., un quadragénaire de Louvain-la-Neuve, à cinq ans d’emprisonnement assortis d’un sursis probatoire pour la moitié de cette peine. L’homme était poursuivi pour avoir violé et avoir fait subir des attouchements à sa belle-fille à plusieurs reprises, alors que celle-ci était âgée de 13 à 17 ans. Les conditions du sursis probatoire obligent le prévenu à un suivi thérapeutique spécialisé pour les auteurs d’infraction à caractère sexuel. Le Néolouvaniste est aussi privé de ses droits civils et politiques durant cinq ans.
Ce n’est pas la victime qui a dénoncé les faits, mais une dame qui avait noué un contact avec le prévenu sur une application de rencontres en ligne. Elle a vu que dans des conversations, le quadragénaire se vantait d’avoir eu des relations sexuelles avec sa belle-fille alors qu’elle avait 13 ans. Il ne cachait pas non plus être attiré par les “très jeunes filles”. Sa correspondante a dès lors décidé d’alerter les autorités sur cette situation problématique.
Les enquêteurs ont pu remonter jusqu’au prévenu et ont identifié la victime, qui a ainsi pu être entendue. Elle a expliqué aux enquêteurs qu’elle n’avait jamais révélé les faits à personne, à cause de sa situation familiale difficile notamment. Mais elle a confirmé avoir été touchée par le prévenu régulièrement à partir de ses 13 ans. Les faits ont duré jusqu’à ce qu’elle trouve un petit ami, à 17 ans.
À l’audience, le prévenu avait affirmé qu’il y avait eu trois scènes ambiguës entre lui et la victime, mais affirmait que celle-ci était à l’origine des provocations sexuelles. Il contestait les faits de viols, avouant juste un attouchement au-dessus des vêtements.
Le jugement rendu jeudi souligne le peu de remise en question dont il fait preuve, et la gravité des faits commis envers une mineure sur laquelle il exerçait une autorité, durant une longue période infractionnelle.