Assises Brabant wallon - Fabien Lombaerts quatre fois assassin, René De Staerke trois fois

Les jurés ont rendu leur verdict, tard ce jeudi soir, ils ont estimé que Fabien Lombaerts était responsable des quatre assassinats. Ils n'ont pas admis que René De Staerke n'ait pu se douter après avoir vu le premier meurtre.

 Trois des victimes ont été étranglées avec une ceinture, selon les aveux de Fabien Lombaerts formulés vendredi devant la cour d’assises.
Trois des victimes ont été étranglées avec une ceinture, selon les aveux de Fabien Lombaerts formulés vendredi devant la cour d’assises. ©ÉDA

La cour d'assises du Brabant wallon a lu pendant près d'une heure l'arrêt rendu jeudi soir sur la culpabilité de Fabien Lombaerts et René De Staerke, poursuivis pour quatre homicides de SDF commis durant l'été 2018 en région bruxelloise et en Brabant wallon.

Les jurés ont finalement estimé que Fabien Lombaerts s'était rendu coupable d'assassinat lors de ces quatre faits. René De Staerke, qui l'accompagnait systématiquement sur les lieux des homicides, a pu selon la cour être surpris par les actes de son ami lors du premier crime. ll est dès lors qualifié de simple complice pour le meurtre de Giacchino Pignato, commis dans un bois de La Hulpe. Par contre, il est déclaré coupable d'assassinat pour les trois autres homicides.

En ce qui concerne Fabien Lombaerts, la cour considère donc qu'il avait prémédité le meurtre de Pascal Crabbé dont le corps a été découvert le 10 aout 2018 dans le parc Moeraske à Evere, celui de Giuseppe Pignato à La Hulpe, celui de Michaël Degrave dont le cadavre avait été dissimulé à l'arrière du complexe Dockx Bruxsel à Schaerbeek, et celui de Frédéric Degrom dont il avait caché le corps sous un quai de la gare de La Hulpe.

Pour chacun des quatre homicides, les victimes, toutes SDF comme les deux prévenus à l'époque ont été emmenées à l'écart par les deux accusés, frappées puis étranglées, et ensuite déshabillées entièrement ou partiellement avant que les corps soient dissimulés. Pour la cour, ce modus operandi se répétant, il n'est pas crédible que René De Staerke, après le premier fait, ne se soit pas douté de ce qui allait se passer.

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