Ces images n'ont pas permis d'identifier le prévenu, mais l'enquête de téléphonie a pu montrer qu'un même numéro de téléphone portable bornait invariablement dans le secteur lors des nuits des cambriolages, mais jamais au cours des nuits sans incident. Ce numéro appartenait au prévenu, qui a finalement été interpellé en novembre.
Ce résidant d'Etterbeek, âgé de 61 ans, avait admis avoir vécu dans une tente plantée dans la forêt de Soignes - à proximité des lieux des cambriolages - mais déclarait n'avoir rien à voir avec les vols. La défense avait plaidé son acquittement au motif que l'enquête médico-légale n'avait pas livré de preuve et que des doutes subsistaient.
Le tribunal n'a pas été convaincu par cette version et a souligné, outre l'enquête de téléphonie, que le prévenu portait les mêmes vêtements que le cambrioleur sur les images de surveillance. Le sexagénaire possédait également le matériel professionnel nécessaire pour forer de petits trous dans des châssis de portes et fenêtre.