Sur les vitrines des cafés, sur les barrières, sur une corde tendue dans le piétonnier de la Grand-Place, vendredi après-midi, partout la même affiche: « Commerces à remettre ». Une centaine de personnes avaient répondu à l’appel du collectif Horeca Wallonie Bruxelles et ont mené une action de sensibilisation à la situation dramatique que vit le secteur.
Rouvrir aux plus vite, les cafetiers ne sont guère d’illusion. « Cela fait longtemps qu’on ne rêve plus », soupire l’un d’eux. Par contre, ils veulent s’assurer que lorsqu’on les autorisera à reprendre leurs activités, les restrictions seront tenables et permettront de retrouver une rentabilité. Et surtout, en attendant ce jour-là, il faut de nouvelles aides mieux adaptées.