Exercice d’urgence : Braine-l’Alleud se prépare à faire face aux crises
Coordonnée avec les équipes du Gouverneur et le Commandement militaire de la Province, la commune a fait face à une situation d’urgence fictive ce lundi 6 février.
Publié le 07-02-2023 à 20h00
:focal(1019x773:1029x763)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/SXV3NXYIUNBHNLBGQZPOOMZMT4.jpeg)
Incendie dans une pompe à essence. Plusieurs blessés dont certains à évacuer d’urgence. C’est le scénario donné par le Centre de Crise provincial du Brabant wallon aux équipes communales de Braine-l’Alleud. Derrière cette manœuvre, il s’agit de tester le Plan d’urgence communal. Un exercice annuel organisé par les services du Gouverneur.
Durant une matinée, la commune est larguée en pleine situation catastrophe. Les personnes responsables se retrouvent autour d’une table et agissent comme en situation réelle. Contacts et coordination sont les maîtres-mots. “C’est aussi un excellent moyen de voir si on a les bons numéros, les bonnes personnes de contact et si toutes les bonnes personnes sont présentes autour de la table” déclare Nathalie Vandeput, responsable de la communication du Gouverneur du Brabant wallon, Gilles Mahieu (PS).
Un échange de bonnes pratiques
Après un tel exercice, deux débriefings sont organisés : un à chaud, un à froid. L’objectif derrière est de voir quels sont les manquements de l’opération. Tout d’abord, on demande aux intervenants ce qui n’a pas été, un moyen de revenir sur le rôle de chacun et de déceler d’éventuelles erreurs. Le débriefing à froid est donné par les services du Gouverneur et le Commandement militaire de la Province. Il aborde les pistes à améliorer pour rendre la gestion la plus optimum possible lors d’une véritable situation d’urgence. “Après, on fait tourner entre les communes, cela permet aussi de les tester en continu”. Une manière de fonctionner qui permet d’affiner les réactions communales.
Cinq disciplines mobilisées
L’activation d’un plan d’urgence se divise en cinq disciplines, chacune correspondant à des missions précises : les opérateurs de secours, les secours médicaux, sanitaires et psychosociaux, la police, l’appui logistique et l’information. Les premiers se chargent de maîtriser la situation, sauver et mettre les personnes en sécurité. Les seconds soignent, apportent de l’aide et transportent les victimes. La police, quant à elle, maintient l’ordre et dégage voies et périmètre. La logistique assure les renforts et l’envoi de matériel spécifique. Dans le même temps, on informe les médias et le grand public sur les comportements à adopter et, le cas échéant, comment revenir à une situation normale. Toutes les disciplines s’activent en parallèles les unes des autres.
Les inondations de l’été 2021 ont été révélatrices de certaines difficultés. Un double constat a été tiré par les autorités : un manque de moyens notamment humains et une impréparation collective. À cet effet, le Gouverneur du Brabant wallon a lancé, en ce début d’année, l’initiative “BW response”, un programme pour renforcer la sécurité en Brabant wallon organisé sur deux grands principes : être prêts face aux imprévus et être prêts collectivement.