Les Bruxellois sursollicitent les urgences, pourtant, les médecins généralistes sont toujours plus nombreux

Bruxelles compte de plus en plus de médecins, mais la demande ne parvient pas à rencontrer l’offre. Pour Bianca Debaets (CD&V), il faut une meilleure communication.

Bruxelles: Genevieve Oldenhove, médecin généraliste à la Maison Médicale des Marolles. Vistes a domicile. Docteur
Bruxelles: Genevieve Oldenhove, médecin généraliste à la Maison Médicale des Marolles. Vistes a domicile. Docteur ©©Olivier Pirard

Le message était relayé à la fin du mois de janvier par la Cocom et le Gibbis (la fédération des institutions de soins des secteurs public et privé associatifs de la Région de Bruxelles-Capitale). La destination : les Bruxellois, qui avaient tendance à trop vite se rendre dans les services d’urgence, alors que 349 lits d’hôpitaux sur les 7.230 que compte la capitale sont en effet actuellement fermés, faute de personnel. L’alerte a été relevée par Bianca Debaets (CD&V), la députée bruxelloise a alors questionné Alain Maron et Elke Van Den Brandt en leur qualité de membres du Collège réuni en charge de l’action sociale et de la santé. “De nombreux Bruxellois n’ont toujours pas de médecin généraliste attitré. Avoir un tel médecin généraliste attitré – ou du moins un dossier médical global (DMG) – est une condition préalable essentielle pour que chacun puisse compter sur une aide médicale rapide et efficace en cas de besoin. Selon les chiffres de 2019 de l’Agence intermutualiste, à peine 58,6 % de l’ensemble des Bruxellois auraient un DMG. Ce pourcentage est nettement inférieur à ceux des autres provinces et Régions belges.” Pourtant, le ministre Maron (Ecolo) l’assure, les médecins sont de plus en plus nombreux à Bruxelles. Comment, dès lors, faire rencontrer l’offre et la demande ?

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