Douze oeuvres accessibles au public au sein de Brucity pour rendre le bâtiment plus accueillant
Brucity termine son implantation, petit à petit. Ce lundi, douze œuvres d’art y étaient inaugurées, pour un total d’1,3 million d’euros.
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Publié le 23-05-2023 à 12h30 - Mis à jour le 23-05-2023 à 12h45
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”On n’inaugure pas que de la dolomie et de l’asphalte”, ironisait Philippe Close (PS) ce lundi matin. Aux côtés d’Ans Persoons (One.Brussels) l’échevine de l’Urbanisme et de l’Espace public. Car c’était bien de ça dont il était question, l’espace public. Puisque le projet de la Ville de Bruxelles est de rendre son nouveau centre administratif (nommé Brucity) entièrement accessible au public. Pour ce faire, les deux élus et la douzaine d’artistes invités à “coloniser” (selon les termes du bourgmestre) le nouveau bâtiment inauguraient ce matin les œuvres qui garnissent les murs (ainsi que les sols et les plafonds) fraîchement érigés.

Du rez-de-chaussée jusqu’au rooftop qui sera bientôt augmenté d’un restaurant, le parcours d’œuvres d’art constitue une véritable ligne du temps. On commence par des références au port de Bruxelles, qui se trouvait là auparavant, aux quartiers anciens, aux fouilles archéologiques et leurs trouvailles pendant la construction de Brucity, et au fameux Soulagicon. On prend l’ascenseur avec la multiculturalité bruxelloise en fond sonore et on termine avec une Bruxelles futuriste sur une fresque suspendue en Epoxy et en cuivre, avec une vue imprenable sur la ville. Avant cela, on observe notamment une fresque sur la BD belge signée Johan De Moor, ou des sonnettes typiquement bruxelloises auxquelles on sonne avant d’écouter les parcours de vie de différents Bruxellois. Bien d’autres œuvres ornent encore Brucity, mais on ne va pas gâcher la surprise.


Les artistes, quant à eux, ne sont pas tous Bruxellois, un peu comme les gens qui peuplent les rues de la capitale. Ils ont été pré-sélectionnés avant qu’on leur demande de répondre à un appel d’offres, une douzaine d’entre eux ont été finalement sélectionnés, pour un budget total de 1,3 million d’euros. “C’est ce qu’on appelle le pourcent culturel sur un bâtiment dont le budget total s’élève à 150 millions. Ce pourcent, à mes yeux, le public ne se l’octroie pas assez. Il était inconcevable de ne pas investir dans la culture ici”, ajoute le bourgmestre.

Les œuvres sont à découvrir gratuitement dans tout le nouveau bâtiment.