Brigade de la Lesse : Wallonie Bruxelles Enseignement portera plainte contre la police
Le Pouvoir Organisateur de l’école a mandaté une avocate.
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- Publié le 09-06-2023 à 19h00
- Mis à jour le 09-06-2023 à 22h20
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La police joue-t-elle les gros bras auprès des élèves de l’Athénée Royal du Sippelberg impliqués dans la bagarre avec une brigade de la zone Ouest, le week-end dernier sur la Lesse ? Ce vendredi matin, sur Bx1, le conseiller communal d’opposition Ahmed El Khannouss (Molenbeek Autrement) relayait le témoignage d’élèves et de travailleurs de l’école qui lui auraient affirmé que des patrouilles plus fréquentes étaient opérées dans les alentours de l’école, et qu’un ado aurait été suivi. “Un élève de 14 ans sortait de l’école. Là, deux ou trois voitures de police l’attendaient, et l’ont suivi. L’étudiant, inquiet, a appelé l’école pour signaler la situation”, raconte l’élu à notre micro. El Khannouss ajoute également que d’autres membres du personnel auraient eu de désagréables rencontres avec les forces de l’ordre, sans en dire plus pour ne pas perturber la sécurité des personnes impliquées, ni pour perturber l’enquête en cours.
”La police est victime et innocente”
Car enquête il y a. Et Wallonie-Bruxelles Enseignement a déjà contacté une avocate, plainte sera déposée dans les prochains jours. Côté police, on assure que, jusqu’à preuve du contraire, “les collègues sont victimes et innocents dans ce dossier”. Quant aux patrouilles plus fréquentes aux abords de l’Athénée, la police “s’efforce de faire son travail sur le terrain, aucune modification au niveau des patrouilles n’a été effectuée”, se défend la zone.
De son côté, l’Athénée Royal du Sippelberg se fait plus timide sur sa communication, et laisse Wallonie-Bruxelles Enseignement annoncer qu’un appui psychologique sera apporté sur place. Dans un courrier envoyé aux parents des élèves, la direction rappelle qu’une équipe psycho-médicosociale est mobilisée et se tient à la disposition des élèves. Une psychologue, une infirmière et une assistante sociale sont sur place. Et la direction d’inviter les parents “à être particulièrement attentifs à tout comportement qui pourrait traduire un mal-être de votre enfant.” Enfin, un contact a eu lieu avec la Direction du contrôle interne de la Police qui a confirmé qu’elle prenait en charge ce dossier.