Selon BX1, Alain Maron dément tandis que le président du parlement n'a rien entendu. Mais un ministre du gouvernement confirme avoir entendu l'insulte dans la bouche de son confrère.
L'opposition libérale ne compte pas en rester là. Contactée par nos soins, sa cheffe de groupe Alexia Bertrand persiste et s'offusque : "le ministre Maron a, en effet, proféré des insultes à l’égard de mon collègue Vincent De Wolf, qui intervenait dans ce débat. Ces insultes n’ont pas leur place dans une enceinte parlementaire quelle que soit la nature du débat."
"Quand des insultes sont portées dans notre enceinte démocratique sans aucune excuse, comment ensuite espérer du respect de la part des citoyens qui assistent à ce spectacle ? En politique on peut ne pas être d’accord - et il y a eu des désaccords ces derniers mois entre le ministre et le député-bourgmestre Vincent De Wolf, notamment sur le respect de la quarantaine -, mais cela ne justifie en aucun cas des attaques ad hominem. L'essence même de la démocratie est de pouvoir débattre sur nos désaccords et sur des idées".