Les fêtes de fin d’année sont passées, il est l’heure de faire les comptes. Feu d’artifice annulé, réunions de famille amputées, évènements festifs interdits, cette année encore, il a été demandé aux Bruxellois, comme à tous les Belges, de se montrer prudents face à la propagation du virus et du variant Omicron.
Pourtant, malgré tous les efforts, Bruxelles compte cinq communes parmi les dix où le taux d’incidence (cas positifs pour 100 000 personnes) est le plus haut. Peut-on parler d’un "effet des fêtes" pour autant ? "C’est compliqué, tique le virologue Yves Coppieters, parce qu’une augmentation n’est jamais due à un seul facteur. Le facteur le plus important à Bruxelles, à mon avis, c’est la forte densité de population, notamment avec ce variant. L’autre élément, c’est une couverture vaccinale plus faible à Bruxelles. On sait que la vaccination n’est pas une barrière à la contamination, mais peut contribuer à un ralentissement des transmissions."