La propreté de nos rues est une compétence communale. Sauf quand il s’agit de voiries régionales. Ou de terrains privés. La Stib se charge de ses stations et la SNCB de ses gares. Mais que se passe-t-il quand les sacs-poubelle, tags et autres encombrants s’amoncellent dans une zone communale gérée par la Région et dans laquelle se situe une gare qui héberge également une station de métro ? Les différents acteurs se renvoient la balle et des sites comme celui de la gare du Midi continuent de se dégrader.
Pour visiblement améliorer la propreté de la capitale, la Région bruxelloise entend développer une stratégie globale de propreté. "C’est vrai qu’il y a du travail et une insatisfaction globale de la population depuis dix ans. C’est pourquoi, pour la première fois, nous allons mettre l’ensemble des acteurs concernés autour de la table pour passer d’un mode contractuel où on se partage les rues à nettoyer à un réel partenariat permettant à toutes les parties de travailler de concert", explique Alain Maron (Ecolo), ministre en charge de la Propreté publique.
Concrètement, des