Le samedi 11 décembre dernier, une chevrette a été égorgée en forêt de Soignes. Il ne s’agissait pas d’un fait de braconnage. Mais de l’œuvre d’un garde forestier bruxellois qui n’a pas eu d’autre choix que de sortir son couteau de chasse pour abréger les souffrances de l’animal, mordu à l’arrière-train par un chien. Pourquoi au couteau ? Parce que la direction de Bruxelles-Environnement a retiré les dernières les armes de service des garde-forestiers le mois dernier. On parle ici de pistolet et de fusil de chasse. Des armes utilisées par les garde-forestiers de tout le pays depuis 1854.
Les garde-forestiers bruxellois veulent récupérer leurs armes de service : "on a dû euthanasier un chevreuil au couteau de chasse !"

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