Dans toutes les communes bruxelloises, mais également de part et d’autre de la frontière linguistique, l’heure est aux budgets. Et qui dit budget, dit finances. Et qui dit finances, dit taxation. Un domaine ô combien sensible, et dans lequel les pouvoirs locaux ont leur part de souveraineté et d’autonomie.
Les communes ont en effet à leur disposition une série de taxes et redevances qui permettent d’alimenter leurs caisses (taxes sur les surfaces de bureaux, sur les publicités, sur les logements insalubres, redevances de stationnement…). Mais également un pouvoir de prélèvement sur deux impôts clés (voir plus bas) : l’impôt des personnes physiques (le fameux IPP) et le précompte immobilier (PRI). Et, d’une commune à l’autre, les écarts entre les taux de taxation sont parfois conséquents.
Parmi les entités bruxelloises les plus taxées au niveau de l’IPP et donc du revenu, on retrouve Ixelles et Watermael-Boitsfort avec un taux fixé à 7,5 %. Inversement, les moins taxées de la Région sont Schaerbeek (4,9 %) et Woluwe-Saint-Lambert (5,4 %).
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