Les cartes plastifiées apposées sur les voitures des Brainois, un fléau inévitable ?
Les personnes derrière ce réseau sont difficiles à identifier pour les autorités locales.
Publié le 13-03-2023 à 09h01 - Mis à jour le 13-03-2023 à 10h01
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Qui n’a jamais vu une petite carte de rachat de véhicules accroché sur sa voiture après une journée de travail ou un passage au supermarché ? Ces petites cartes finissent bien souvent au sol, générant de nombreuses pollutions évitables. L’utilité de ces cartes est toute relative, de quoi se poser des questions sur une potentielle interdiction. Le conseiller communal, Yves Guévar (Ensemble) a souhaité en savoir plus sur les contraventions possibles pour éviter que ce fléau continue de se propager dans la région.
“Qui n’a jamais retrouvé, accrochée à sa portière, une petite carte de visite plastifiée, sur laquelle on peut lire “J’achète votre voiture au plus haut prix” avec seulement un numéro de téléphone ? Des cartes d’acheteurs de véhicules, souvent mystérieux mais la plupart du temps bien réels bien que l’on ne puisse connaître l’adresse de leur garage et leur numéro d’entreprise… En 2016, le Ministre wallon de l’environnement, Carlo Di Antonio, a proposé la mise en place d’un arrêté qui interdirait ce genre de distribution. Depuis, c’est devenu une infraction environnementale wallonne”, indique le conseiller communal Yves Guévar (Ensemble) avant de poursuivre.
“Cela génère de la pollution car beaucoup trop de personnes jettent cette carte par terre, risquant, par la même occasion, d’être mises à l’amende… Ne peut-on pas rappeler cela dans un prochain Braine-notre-ville en invitant à l’ensemble des citoyens à jeter ces cartes dans la poubelle et non les laisser par terre ? Que peut-on faire pour empêcher et verbaliser les personnes déposant ces cartes sur nos voitures ? ”, se questionne-t-il.
Des questions abordées un bon nombre de fois lors des conseils communaux de Braine-le-Comte. “Lors des précédentes législatures, une redevance avait été créée pour ce genre d’infractions, bien avant l’intervention du ministre. Malheureusement, c’est très compliqué de trouver la personne derrière la démarche”, répond Maxime Daye, bourgmestre de Braine-le-Comte (Braine). “On interpelle, la plupart du temps, la personne qui distribue les cartes pour un employeur qu’il connaît à peine. Cette redevance Taxe avait donc été abrogée car elle nous coûtait plus cher que ce qu’elle ne rapportait. ”
La Ville va désormais se renseigner sur les raisons pour lesquelles le décret wallon n’a pas été adopté par la zone de police locale et sur les actions tout de même envisageables sans l’ajout du décret dans la législation locale.