Le confinement a conduit les sorties scolaires à la trappe et pour l'asbl Bull d'Air, les conséquences sont désastreuses. Ce centre d'hippothérapie installé à Binche travaille habituellement avec des institutions spécialisées. Le contact avec les chevaux est reconnu pour apporter des bienfaits, particulièrement aux enfants handicapés ou en difficulté. Mais depuis des mois, la Bull d'Air est vide.
L'impact financier menace lourdement l'association. "Il y a eu des pressions qui ont permis d'octroyer des aides aux asbl, sauf celles qui n'ont pas de numéro de TVA. C'est notre cas, nous ne sommes pas assujettis à la TVA et nous n'avons pas à l'être", soupire Gilberte Ghislain, fondatrice de Bull d'Air. "Mais ce statut particulier fait que nous sommes passés entre les mailles du filet. Or, nos 22 chevaux ont besoin d'être entretenus et nourris. Or sans rentrées financières, c'est très compliqué."