Une partie de la N59 avait déjà été sécurisée jusqu'à la hauteur de Morlanwelz. Des ronds-points y avaient été construits pour sécuriser l'endroit. Mais voilà, le tronçon qui longe les communes de Chapelle, Morlanwelz et Anderlues reste une zone accidentogène. "Les différents aménagements, réalisés depuis de nombreuses années, s'avèrent insuffisants pour répondre à la problématique grave qui persiste à ce jour", explique le député wallon, Mourad Sahli.
Selon la ministre wallonne, la fréquence d'accidents corporels sur cette portion est plutôt proche de la moyenne régionale. Dès lors, la situation "n'est pas particulièrement alarmante." Valérie De Bue reconnaît, toutefois, que plusieurs accidents mortels s'y sont produits lors de ces dernières années. C'est pourquoi la ministre a contacté la police fédérale, qui gère la circulation et les contrôles routiers à cet endroit. Ensemble, ils ont pris la décision d'y installer dans un premier temps ces nouveaux radars.
Une possibilité de procéder à des travaux de sécurisation devait être examinée par la ministre des travaux publics. Rappelez-vous, le tronçon n'avait pas été repris dans le plan d'infrastructures. Mourad Sahli n'a malheureusement pas eu d'autres informations sur ce dossier.
Une réunion devrait avoir lieu dans le but d'objectiver les problèmes d'insécurité à cet endroit. Elle réunira le cabinet en charge de la sécurité routière, le SPW Infrastructures et une CPSR au niveau provincial. L'objectif est de pouvoir apporter des solutions et des améliorations au niveau de ces carrefours. Une première étape donc.