Travail et handicap: Charleroi respecte la loi
À Charleroi, un peu moins de 3,5% des agents communaux sont porteurs de handicap. Ce taux respecte la loi qui fixe le minimum à 2,5%.
Publié le 06-12-2022 à 09h13
:focal(2491x1669:2501x1659)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/YKRTVZGKE5ETNP2642VIWBWQHU.jpg)
La Ville est bien dans les clous de l’inclusion pour les travailleurs handicapés, avec des taux d’inclusion qui respectent le minimum légal, voire le dépassent allégrement. C’est un motif de satisfaction dans le chef de la majorité.
On le sait: sous cette mandature communale, l’inclusion est au cœur du projet de ville de la majorité tripartite PS-C +-Écolo de Charleroi. L’inclusion, ce n’est pas seulement l’accessibilité des bâtiments et des services au citoyen, la rénovation urbaine, l’amélioration des voiries et des trottoirs, la sécurisation de l’espace public, etc.: cela passe aussi par l’emploi pour tous. C’est-à-dire le recrutement de travailleuses et travailleurs porteurs de handicaps au sein de l’administration.
Dans le dernier bulletin des questions écrites du conseil communal, le conseiller indépendant Nicolas Kramvoussanos s’inquiète de savoir si Charleroi respecte ses obligations. Et la réponse est oui, selon le bourgmestre. "En Belgique et plus particulièrement en Wallonie, les services publics et les organismes d’intérêt public doivent employer 2,5% de travailleurs en situation de handicap", précise Paul Magnette.
Cette norme est fixée dans l’arrêté du gouvernement wallon du 25 février 2013 relatif à l’emploi de personnel porteur de handicap dans les provinces, les communes, les centres publics d’action sociale et les associations de services publics. Tous les deux ans, la Ville de Charleroi est tenue de remettre un rapport relatif à l’emploi des travailleurs handicapés conformément à l’AGW de 2013. Les derniers chiffres remis, début d’année 2022 à l’AViQ (Agence pour une vie de qualité) confirment que notre administration est dans les clous de la loi. Avec un taux de 3,47%, elle respecte en effet le quota imposé par la réglementation. Cette information a d’ailleurs fait l’objet d’une délibération du collège communal au mois de mai dernier, selon le bourgmestre, et sera à nouveau examinée en mars prochain. La proportion de 2,5% peut néanmoins paraître faible. Par comparaison, la France l’a fixée à 6% du personnel.