Viols de ses deux nièces, adolescentes : Alban nie tout et les accuse de mentir, mais le parquet croit les victimes

Entre 2014 et 2016, le tonton serait passé à l’acte, trahissant la confiance de tous.

 Selon le jeune, l’homme lui aurait touché le sexe alors qu’il dormait.
©Concept web Studio – Fotolia 

Les déclarations fournies par ses deux nièces, âgées de moins de 16 ans, sont selon Alban “abracadabrantesque”. Pourtant, quand la jeune fille née en 2005 dénonce les agissements de son tonton, elle n’est plus la même. “Tout cela a été révélé dans un contexte de mal-être, aussi bien perçu par la famille que par l’institution fréquentée par la mineure. Elle n’est plus celle qu’elle avait l’habitude d’être”, rapporte Me Inglese, partie civile pour la maman de la mineure.

Auprès de son éducatrice scolaire, l’adolescente explique qu’au moment où elle logeait occasionnellement chez son tonton, “celui-ci la tripotait, montrait des vidéos pornographiques ou plaçait son sexe dans sa bouche.” La famille ne semble pas croire la mineure et bien plus tard, sa petite sœur dénonce elle aussi des attouchements.

Il conteste tout

Cette semaine, devant la 6e chambre du tribunal correctionnel de Charleroi, Alban nie l’ensemble des préventions datant de plusieurs années maintenant : non, il n’a jamais touché les deux jeunes filles et le prévenu avance des incohérences. “Elles se trompent de dates dans leurs déclarations et il y a même des incohérences dans les faits décrits et que j’aurais commis. Au départ, j’ai bien cru qu’il y avait un rapport avec le contentieux que j’ai eu avec mon frère, mais ce n’est pas ça. Je ne les ai jamais touchées. Ce sont des déclarations abracadabrantesques.”

Le substitut Bury accorde, lui, un plein crédit aux propos tenus par les deux victimes. Alban n’est autre qu’une personne encore enfermée dans son déni et qui a trahi la confiance de tous. Une peine sévère et ferme de 4 ans de prison est requise contre le tonton.

Me Beia, à la défense, opte pour une seule option : l’acquittement. Aucune mesure de faveur n’est proposée, au cas où son client serait condamné pour les agressions sexuelles. L’avocat a également épinglé les incohérences dont ont fait preuve les victimes.

Jugement pour début avril.

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