L'humoriste Rosa Bursztein, à l'Eden de Charleroi ce 23 mars, se livre en interview
Rosa, par Rosa Bursztein, c’est le spectacle d’humour à ne pas manquer en ce début de printemps. Ce sera à l’Eden.
Publié le 18-03-2023 à 10h00
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Rosa Bursztein est, on prend sa respiration, humoriste, comédienne, actrice, chroniqueuse, podcasteuse, auteure, scénariste, artiste. "Hier, j’ai eu le temps de dormir un peu", s’amuse-t-elle, avant de reconnaître: "Tout est lié, je ne peux pas être bridée, réduite, catégorisée, je suis active dans tous les domaines du divertissement, un peu à l’américaine". C’est pour partager son dernier spectacle de stand up, sobrement intitulé Rosa, que la jeune Parisienne sera présente sur la scène de l’Eden, ce jeudi 23 mars, à 20 heures. PAF: 20 € (abonnés, 15 €), réservations via www.eden-charleroi.be.
Rosa Bursztein, connaissez-vous bien le public belge ?
Oui, j’ai été finaliste au festival de Bastogne, j’ai joué à Liège, à Bruxelles ; non seulement je connais le public belge mais je sais que vous êtes tous férus d’humour et toujours chaleureux. D’ailleurs, j’ai aussi beaucoup d’auditeurs belges qui suivent régulièrement mon podcast, Les mecs que je veux ken. À ce propos, mon livre, du même titre, sera disponible à la sortie du spectacle.
La sexualité et votre intimité sont au cœur de vos textes, est-ce que les spectateurs doivent attendre plus ?
Oui, je n’aborde pas que l’intime, même si la pratique du stand up s’y prête. Je parle aussi de ces moments de contradiction que nous pouvons tous vivre. L’espoir, c’est de dépasser la lose et la honte que nous ressentons tous à un moment ou à un autre. Je suis ravie si les gens quittent mon spectacle en se sentant un peu plus légers.
Est-ce que ça a été facile, dans votre milieu familial déjà actif dans le cinéma, d’embrasser une carrière artistique ?
Maman a été très encourageante. Papa, beaucoup moins. Producteur de films d’auteur (tels que Halfaouine, l’enfant des terrasses ou Le Cri de la Soie, NDLR), il aurait nettement préféré que je me dirige vers un cursus plus intellectuel que l’humour.
Il y a quelques jours, c’était le 8 mars ; êtes-vous féministe ?
Bien sûr, complètement, ça transparaît dans toute ma démarche de travail. Mais aujourd’hui, on est aussi passé au-delà des étiquettes ; si on est conscient que l’égalité des genres est un enjeu de société, on est féministe, qu’on soit une femme, un homme, peu importe.
En bref, pourquoi faut-il venir voir votre spectacle ?
Pour rire, avant tout. Pour passer un bon moment, pour découvrir, peut-être, un ton nouveau et, en tout, cas, une artiste en pleine croissance (rires).