Charleroi: le plan trottoirs local soutenu par un plan trottoirs à l'échelle wallonne
Le député Maxime Hardy a interrogé le ministre de la Mobilité Philippe Henry sur le plan piéton de la Région à Charleroi. Focus.
Publié le 25-03-2023 à 12h00
:focal(545x395:555x385)/cloudfront-eu-central-1.images.arcpublishing.com/ipmgroup/NXEZIOUDTFAT5GMLQFHCBNZW3A.jpg)
Ce n’est plus qu’une question de semaines: comme vient de le préciser le ministre wallon de la Mobilité Philippe Henry dans une réponse écrite à la question du député Maxime Hardy, l’élaboration du plan piéton arrive à son terme. "Une première version de ce plan m’a été soumise, indique-t-il. Sa mouture définitive sera présentée au gouvernement dès ce printemps." Comme le rappelle Maxime Hardy, l’exécutif s’est engagé à soutenir significativement la mobilité douce et active (marche, vélo, micromobilité douce, etc.) et le développement d’infrastructures adaptées.
Dans ce cadre, il est prévu d’améliorer l’accessibilité des espaces publics, trottoirs, places, sentiers, bâtiments… À Charleroi, l’autorité ville a décidé de prendre sa part. Un plan trottoirs a ainsi été mis en œuvre à l’initiative de l’échevin de la Voirie Éric Goffart. Il ne porte évidemment que sur les cheminements piétons de la commune. Inédit à l’échelle de la Wallonie en termes de méthodologie et d’investissements en fonds propres, ce plan auquel un budget de 5 millions d’euros a été alloué associe les usagers à l’amélioration de leur cadre de vie. Via les conseils consultatifs et de participation, les citoyens ont en effet été invités à exprimer leurs préférences et désidérata.
Mais à côté des voiries communales, il y a les régionales qui sont du ressort de la Wallonie. Selon Maxime Hardy, "des mandataires locaux et citoyens dénoncent l’état déplorable de nombre de ces trottoirs. Des problèmes d’accessibilité par une partie de la population, comme les personnes à mobilité réduite, ou encore des accidents résultant du défaut d’entretien de ces aménagements ont ainsi été constatés à de multiples reprises".
Le ministre Henry le rappelle: "La Région intervient pour les réparations urgentes, particulièrement en cas de danger. Par ailleurs, et c’est une nouveauté depuis 2019, lors d’une réhabilitation de voiries ou travaux d’investissement, les trottoirs sont inclus dans l’étude et leur réfection est prise en charge par la Région et la commune s’il y a une demande particulière de sa part. Concernant, les prestations d’entretien préventif, le relevé est toujours en cours via la Banque de Données des routes".
Le ministre le reconnaît, à ce moment-ci du processus: "Mon administration n’en pas encore estimé le coût. Quand cela sera le cas, nous pourrons envisager dès ce printemps dans le cadre du plan d’Actions Wallonie Piétonne un budget annuel pour réaliser cet entretien des trottoirs régionaux et la mise à niveau des traversées." Encore un peu de patience donc.