Charleroi: les chiffres exacts de la lutte pour la propreté publique "pas encore disponibles"
Interrogé au conseil communal par le chef de groupe MR Nicolas Tzanetatos, l’échevin en charge de la propreté Mahmut Dogru a demandé encore un peu de patience pour livrer le bilan de son action de lutte contre les incivilités. Pour une raison bien simple: un des trois piliers de cette action n’est toujours pas pleinement opérationnel. C’est celui de la répression.
- Publié le 31-08-2023 à 05h00
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Les deux autres fonctionnent: la prévention donne lieu à une moyenne de deux animations par jour, à l’intention des écoles, des milieux culturels et associatifs. Quant au nettoiement de l’espace public, les équipes de Tibi sont à pied d’œuvre chaque jour, en ce compris le dimanche.
Reste donc la répression. Ses volets juridiques et matériels sont complexes à être mis en œuvre, mais on avance quand même, selon l’échevin. Il pointe le renforcement du staff des agents constatateurs de la Ville, et le recrutement par Tibi de quatre autres de ces agents qui ont des pouvoirs spéciaux de police pour effectuer des constats et établir des PV.
En novembre dernier, un comité de pilotage incivilités a été constitué. Il se réunit une fois tous les deux mois depuis le début de l’année 2023. Ses membres suivent l’évolution des points noirs et des pratiques, un plan d’action a été établi. Quant au projet zéro déchets dans lequel la Ville s’est inscrite en 2021, il a débouché sur la création d’écoteams chargée de réduire la production de résidus dans les bâtiments communaux. Des tests sont en cours sur quatre sites, les résultats de cette expérience sont attendus pour la fin 2023.
Un numéro vert gratuit est enfin à la disposition des citoyens en situation de fracture numérique: c’est le 0800/24063 à la Ville et le 0800/94234 pour l’intercommunale Tibi.